L'Évanouissement du désir dans la formation de la psychose
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| Support: | Livre |
| Langue: | Français |
| Publié: |
[S.l.] :
[s.n.],
1996.
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| Sujets: | |
| Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
| Résumé: | Est régulièrement mis à jour dans les histoires de psychotiques une mort apparente de l'enfant, sans suite physique mais pas sans conséquences psychiques. Lorsque tombe le verdict fatal à l'occasion d'un malentendu, le désir de la mère s'évanouit. A cet instant, plus aucun signe attestant d'une présence secourable ne viendra désigner un sujet pendant un temps suffisant pour faire impression dans une psyche originaire. L'enfant gardera mémoire en son corps de cette mort à la manière d'une certitude informulable qui infléchira son devenir. Ces traces psychiques produiront la contraction infinie du temps. Si on a failli mourir, ce noyau de réel aura tendance à réapparaitre. L'irruption traumatique lors du chaos psychotique à la même force, quel que soit le temps d'intervalle, que la vérite anti-historique telle qu'elle avait été articulée à l'oreille du nourrisson. L'intérêt du psychanalyste peut être mobilisé vers le psychotique si celui-ci occupe la place de l'objet agalmatique. Alors le psychanalyste est le mieux place pour insuffler de son désir au psychotique, sans devoir s'effacer devant la scène de la vérite, soit l'apparition du désir de l'autre généralement exprime de manière irruptive. Il y aura un moment de bascule au cours de la thérapie correspondant à la réalisation subjective du sujet psychotique qui passe de la position objet du désir de l'autre à celle où il nait au désir en désirant le désir de l'autre. Les processus psychotiques sont constitutifs de la vie et représentent une solution intrinsequement cohérente lorsque le bébé est confronté à l'évanouissement du désir. |