Danser avec le IIIe Reich : les danseurs modernes sous le nazisme
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Bruxelles :
éditions Complexe.
C 2000.
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Collection: | Histoire culturelle
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Résumé: | L'histoire et le rôle de la danse moderne dans la politique artistique du IIIe Reich. Pourquoi cet art, né de la modernité, a été miné par les tentations politiques du nazisme. ↑Electre 2024 |
Table des matières:
- Introduction généale - la danse et l'oubli
- Les amnésies du corps
- L'histoire de la danse : un enjeu d'interprétation
- Réintégrer la danse dans une histoire ambiguë
- Première partie - les danseurs à la reconquête du sacré dans la culture (1910-1934)
- Un nouvel humanisme dans le sillon du romantisme anticapitaliste (1910-1934)
- Le nouvel enchantement du monde
- Ludwig Klages : le philosophe du rythme
- Rudolf Bode : le rythme comme combat
- Rudolph von Laban : l'enchanteur du mouvement
- Mary Wigman : une danseuse primitiviste
- L'utopie vécue des danseurs
- Les écoles de danses, communauté mystiques
- A la recherche de la "culture festive"
- La recherche d'une légitimité sociale et culturelle
- L'émergence de revendications professionnelles
- Les conflits d'écoles autour du congrès de la danse
- La politique culturelle de la danse sous Weimar
- Les danseurs face au nazisme : les scissions de l'année 1933
- Les scissions du milieu de la danse
- Carnets de route
- Le départ des danseurs socialistes
- Les caberetistes de la censure
- Le banissement des danseurs juifs
- Les scissions dans le discours sur la danse
- Un art hors normes
- La mémoire de la danse en exil
- L'émergence des écrivains idéologues
- Le ralliement des cercle de la danse au régime nazi (1933-1934)
- Rudolf Bode et le Front de combat pour la culture allemande
- La "mise au pas" des métiers de la danse
- Une interprétation nazie de la mémoire corporelles
- Mary Wigman et la communauté de la danse de Dresde
- Le rôle du Deutscher Körperbildungsverband
- L'adhésion des écoles Wigman
- Rudolf von Laban et l'institution théâtrale
- L'Opéra, une position stratégique
- L'ascension des organisations labaniennes
- Friz Böhme et le mouvement folklorique
- La danse folklorique
- Auservice de la révolution nationale-socialiste
- La révolution conservatrice de la danse
- La rupture avec le camp labanien
- L'échec de la révolution dansée
- Deuxième partie - L'avènement de la "culture du mouvement" sous le nazisme (1934-1945)
- Les revers de la reconnaissance institutionnelle
- La mise en place de contrôles formels
- Un art secondaire dans la politique culturelle nazie
- Les revers de la médaille
- Deux axes de la politique nazie
- La lutte contre le chômage
- La formation professionnelle
- La danse dans les coulisses du pouvoir
- L'emprise croissante des administrateurs
- Rudolf von Laban ou les danseurs au pouvoir (1934-1936)
- Rolf Cunz ou le relais des administrateurs nazis (1937-1939)
- Les éminences grises de la danse
- Fritz Böhme et Gustav Fischer-Klamt : idéologues et carriéristes
- Une vision nazie de l'histoire de la danse
- Propagande et programmes culturels : vers une avant-garde conformiste ?
- Les festivals de la danse de l'Etat nazi (1934-1934)
- Les premières manisfestations culturelles du troisième Reich
- L'officialisation d'un "expressionnisme nordique"
- La danse aux jeux olympiques : une esthétisation de la politique (1936)
- L'introduction de la compétition dans l'art
- La jeunesse olympique et le spectacle de masse
- La danse chorale : la mise en scène de la Volksgemeinschaft
- Les années d'avant-guerre et de guerre : la fuite en avant (1937-1945)
- Des artistes engagées
- L'art total au service de la guerre froide
- Conclusions générale : la danse et la mémoire