François Chaignaud, corps hospitaliers

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Publié dans: Mouvement (2022/06-08) n° 114, p. 44-53
Auteur principal: Jean-Calmettes, Aïnhoa.
Autres auteurs: Poiré, Léa., Canadas, Louis.
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2022.
Sujets:
Résumé: Le seul qui reconnaîtrait à coups sûr François Chaignaud sur scène, c'est Mirum, son inséparable chien. Pour le commun des mortels, c'est plus compliqué. Du cabaret au butô, du dancehall jamaïcain aux chants grégoriens, le chorégraphe ne cesse de voyager dans le temps et l'espace pour explorer différentes versions de lui-même. Avec "Tumulus", c'est la première fois qu'il ne sera pas l'interprète de sa pièce, créée en collaboration avec Geoffroy Jourdain, directeur de l'ensemble musical "Les cris de Paris". Avant de s'attaquer au festival d'Avignon, une équipée de 13 danseurs-chanteurs se baladent joyeusement sur le plateau de Bonlieu, la scène nationale d'Annecy, transformé en colline verdoyante : ils y chantent des polyphonies religieuses de la Renaissance ou celle des aborigènes Bunun de Taïwan. Ici, pas de prières. La spiritualité passe par le corps, l'effort quotiden de rester poreux et pénétrable à toutes les influences. Fairela preuve, par la danse, que nous sommes pas des êtres tout à fait finis.
Lien: Dans: Mouvement

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