La société de communication et ses acteurs
Enregistré dans:
| Publié dans: | Analyses des sociétés modernes 5 |
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| Auteur principal: | |
| Support: | Livre |
| Langue: | Français |
| Publié: |
Paris :
Éditions du Seuil,
DL 2021.
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| Collection: | La Couleur des idées
Analyses des sociétés modernes 5 |
| Sujets: | |
| Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
| Résumé: | Les femmes, les migrants. Deux acteurs fondamentaux de la société de communication dans laquelle nous entrons sans toujours bien comprendre ce qui nous arrive. Finie la bonne vieille lutte des classes, finis les conflits hérités de la société industrielle, place au Sujet évoluant dans la société globalisée, capable de création et de transformation de son environnement, place à la revendication universelle des droits. Les femmes, en nous libérant du règne de la raison masculine, tiennent une place éminente dans ce passage. Mais les migrants aussi, puisque seule la reconnaissance de leurs droits nous libérera de l'héritage colonial. Bien sûr, cette dynamique d'entrée dans le monde nouveau n'opère pas sans secousses, et le risque est grand de voir la démocratie débordée par les crispations sexistes, la haine de l'autre et le sentiment d'exclusion dont se nourrissent les populismes. À nous de contrer ces vents mauvais en consacrant toutes nos forces à l'éducation et à la recherche, à la réduction des inégalités, à la démocratisation du travail, à la décentralisation de l'administration, en ne cédant jamais sur l'affirmation de la dignité de chaque être humain, d'où qu'il vienne et où qu'il aille. Bref, en nous engageant sans réserve sur la voie de la subjectivation, qui est tout à la fois la condition et le propre de la société de communication. |
| Lien: | Dans:
Analyses des sociétés modernes |
| Résumé: | Les femmes, les migrants. Deux acteurs fondamentaux de la société de communication dans laquelle nous entrons sans toujours bien comprendre ce qui nous arrive. Finie la bonne vieille lutte des classes, finis les conflits hérités de la société industrielle, place au Sujet évoluant dans la société globalisée, capable de création et de transformation de son environnement, place à la revendication universelle des droits. Les femmes, en nous libérant du règne de la raison masculine, tiennent une place éminente dans ce passage. Mais les migrants aussi, puisque seule la reconnaissance de leurs droits nous libérera de l'héritage colonial. Bien sûr, cette dynamique d'entrée dans le monde nouveau n'opère pas sans secousses, et le risque est grand de voir la démocratie débordée par les crispations sexistes, la haine de l'autre et le sentiment d'exclusion dont se nourrissent les populismes. À nous de contrer ces vents mauvais en consacrant toutes nos forces à l'éducation et à la recherche, à la réduction des inégalités, à la démocratisation du travail, à la décentralisation de l'administration, en ne cédant jamais sur l'affirmation de la dignité de chaque être humain, d'où qu'il vienne et où qu'il aille. Bref, en nous engageant sans réserve sur la voie de la subjectivation, qui est tout à la fois la condition et le propre de la société de communication. Actant la disparition de la société issue des luttes de classes et des conflits hérités du XIXe siècle, le sociologue définit les contours d'un nouveau monde globalisé où le sujet est central, capable de transformer son environnement et revendiquant des droits universels. Il souligne les menaces qui pèsent (populisme, sexisme) et détaille les moyens de les contrer : éducation et démocratisation. ↑Electre 2021 |
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| Description: | Ce livre est la cinquième et dernière partie de l'ensemble publié depuis 2013 par Alain Touraine aux éditions du Seuil : "Analyses des sociétés modernes". |
| Description matérielle: | 1 vol. (205 p.) ; 21 cm. |
| Bibliographie: | Bibliogr. p. 189-[199]. Index |
| ISBN: | 9782021456011 (br.) : |