Libérées, délivrées ? : rapports de pouvoir animés
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Bry-sur-Marne :
Institut national de l'audiovisuel,
DL 2020.
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Collection: | Médias et humanité
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Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | L'auteure présente une analyse sociohistorique des identités de genre proposées dans les séries animées françaises. Ces programmes ont souvent relayé une construction différentialiste du genre, caractérisée par la subalternité du féminin et son assignation à des fonctions d'assistance et de soin. Néanmoins, en accompagnant les transformations de notre société, certaines séries ont pu remettre en cause les normes de genre et les oppositions classiques. Sont ainsi décodés 56 dessins animés (1957-2014), des premières aventures de Tintin en semi-animation, en passant par Bonne nuit les petits, Les Mystérieuses Cités d'or, les célèbres séries Il était une fois... (l'Homme, les Découvreurs, les Explorateurs, etc.), jusqu'aux productions plus contemporaines comme les séries T'Choupi . À mesure que l'on avance dans le temps, on rencontre des personnages partiellement affranchis des catégories de genre binaires (Candy, dans Les Zinzins de l'espace), qui assument un positionnement féministe (dans Il était une fois... notre Terre), et de plus en plus d'héroïnes fortes (par exemple dans Totally Spies !, Code Lyoko, ou la tranche Girl Power de la chaîne Gulli). L'ouvrage montre que les questions de genre tendent à devenir un sujet de discussion incontournable dans le monde de l'animation, aussi bien en France qu'à l'international |
Résumé: | L'auteure présente une analyse sociohistorique des identités de genre proposées dans les séries animées françaises. Ces programmes ont souvent relayé une construction différentialiste du genre, caractérisée par la subalternité du féminin et son assignation à des fonctions d'assistance et de soin. Néanmoins, en accompagnant les transformations de notre société, certaines séries ont pu remettre en cause les normes de genre et les oppositions classiques. Sont ainsi décodés 56 dessins animés (1957-2014), des premières aventures de Tintin en semi-animation, en passant par Bonne nuit les petits, Les Mystérieuses Cités d'or, les célèbres séries Il était une fois... (l'Homme, les Découvreurs, les Explorateurs, etc.), jusqu'aux productions plus contemporaines comme les séries T'Choupi . À mesure que l'on avance dans le temps, on rencontre des personnages partiellement affranchis des catégories de genre binaires (Candy, dans Les Zinzins de l'espace), qui assument un positionnement féministe (dans Il était une fois... notre Terre), et de plus en plus d'héroïnes fortes (par exemple dans Totally Spies !, Code Lyoko, ou la tranche Girl Power de la chaîne Gulli). L'ouvrage montre que les questions de genre tendent à devenir un sujet de discussion incontournable dans le monde de l'animation, aussi bien en France qu'à l'international Quels rôles masculins et féminins les dessins animés proposent-ils à nos enfants ? Mélanie Lallet présente une analyse sociohistorique des identités de genre dans les séries animées françaises. En majorité, ces programmes ont relayé une construction différentialiste du genre, où le féminin est subalterne et assigné à des fonctions d'assistance et de soin. Néanmoins, en accompagnant les transformations de notre société, certaines séries et pas seulement les plus récentes - ont pu remettre en cause les normes de genre et les oppositions classiques. Sont ainsi décodés 56 dessins animés diffusés à la télévision depuis les années 1950, des premières aventures de Tintin, en passant par Bonne nuit les petits, Les Mystérieuses Cités d'or, les célèbres séries Il était une fois (L'Homme, les Découvreurs, les Explorateurs, etc.), jusqu'aux productions plus contemporaines comme les séries T'Choupi. À mesure que l'on avance dans le temps, on rencontre des personnages partiellement affranchis des catégories de genre binaires, qui assument un positionnement féministe, et de plus en plus d'héroïnes fortes comme dans Totally Spies !, ou la tranche Girl Power de la chaîne Gulli. La fabrique de ces productions est éclairée par une enquête dans les milieux de l'animation. Elle montre comment la question du genre est devenue un sujet de discussion incontournable dans les milieux professionnels, aussi bien en France qu'à l'international. Mélanie Lallet est sociologue des médias, maîtresse de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l'UCO Nantes. Auteure de l'ouvrage Il était une fois le genre (INA, 2014), ses travaux portent sur les représentations de genre dans les séries animées françaises pour enfants et sur l'émergence de discours féministes dans l'animation audiovisuelle française. Une analyse sociohistorique des identités de genre dans les séries d'animation françaises. La sociologue des médias identifie la présence et la pérennisation d'une hiérarchie de genre dans 56 productions destinées à la jeunesse entre 1957 et 2014, tout en mettant en lumière les étapes qui, progressivement, libèrent les personnages des traditionnelles catégories binaires. ↑Electre 2020 |
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Description matérielle: | 1 vol. (259 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. 249-259. Notes bibliogr. |
ISBN: | 9782869382619 (br.) : |