Les peuples premiers : Qu'ont-ils à nous apprendre ? [Dossier]
Enregistré dans:
Publié dans: | Sciences humaines n° 327 |
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Autres auteurs: | |
Support: | Article en ligne |
Langue: | Français |
Publié: |
2020.
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Sujets: | |
Résumé: | "Ils sont tout au plus un demi-milliard sur Terre ! Des peuples qui représentent moins d'un humain sur quinze. Ils sont dits premiers car ils incarneraient des modes de vie ancestraux, aux antipodes de notre civilisation urbanisée et technicienne. Si ces mêmes peuples sont dits autochtones, c'est pour souligner que leur histoire est marquée par les spoliations : ils ont été expropriés des terres autrefois parcourures par leurs ancêtres, les épidémies les ont décimés, leurs langues ont été combattues, et notre conquête de la planète les a relégués aux marges du monde : le Grand Nord, les collines d'Asie australe, les jungles et les déserts d'Afrique, la forêt amazonienne... Des territoires fragiles, déstructurés précocement par le changement climatique. Mais alors que les sociétés se mobilisent pour faire entendre leurs voix, s'adaptent à ces tensions, s'ouvrent au tourisme, les chercheurs questionnent les stéréotypes : on les disait pacifistes, égalitaires, cela ne va plus de soi. On découvre que les "forêts vierges" étaient des écosystèmes entretenus par leurs habitants. Jusqu'au chamanisme, à la fois façon globale de penser la santé des humains, des sociétés et des milieux ; et usage original des techniques de l'imagination et de la cognition. Il nous faut désormais apprendre à voir les autochtones non plus comme les témoins d'un passé révolu, mais comme des partenaires qui ont tant à nous enseigner sur l'expérience humaine". |
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Résumé: | "Ils sont tout au plus un demi-milliard sur Terre ! Des peuples qui représentent moins d'un humain sur quinze. Ils sont dits premiers car ils incarneraient des modes de vie ancestraux, aux antipodes de notre civilisation urbanisée et technicienne. Si ces mêmes peuples sont dits autochtones, c'est pour souligner que leur histoire est marquée par les spoliations : ils ont été expropriés des terres autrefois parcourures par leurs ancêtres, les épidémies les ont décimés, leurs langues ont été combattues, et notre conquête de la planète les a relégués aux marges du monde : le Grand Nord, les collines d'Asie australe, les jungles et les déserts d'Afrique, la forêt amazonienne... Des territoires fragiles, déstructurés précocement par le changement climatique. Mais alors que les sociétés se mobilisent pour faire entendre leurs voix, s'adaptent à ces tensions, s'ouvrent au tourisme, les chercheurs questionnent les stéréotypes : on les disait pacifistes, égalitaires, cela ne va plus de soi. On découvre que les "forêts vierges" étaient des écosystèmes entretenus par leurs habitants. Jusqu'au chamanisme, à la fois façon globale de penser la santé des humains, des sociétés et des milieux ; et usage original des techniques de l'imagination et de la cognition. Il nous faut désormais apprendre à voir les autochtones non plus comme les témoins d'un passé révolu, mais comme des partenaires qui ont tant à nous enseigner sur l'expérience humaine". |
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Description: | La couv. porte en plus : "Santé : Histoire de l'épidémiologie" ; "Économie : L'économie, une science pour améliorer le monde" ; "Psychologie : Skinner, les lois du comportement" ; "Entretien avec Yehezkel Ben-Ari : "Cerveau du foetus : attention, chantier en cours"" N° de : "Sciences Humaines", ISSN 0996-6994, (07-2020) n° 327 Accès réservé aux usagers de l'UCO |
Description matérielle: | 1 vol. (66 p.). |
ISSN: | 1775-4232 |