Au-delà de la propriété : pour une économie des communs

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Borrits, Benoît, 1959-
Autres auteurs: Dardot, Pierre, 1952-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : La Découverte, DL 2018.
Collection: L'horizon des possibles
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: La 4ème de couverture indique : "À partir d'une enquête sur le mouvement coopératif, les diverses approches de la propriété collective au XIXe siècle, l'étatisation soviétique, la socialisation espagnole de 1936 et la tentative de correction autogestionnaire des communistes yougoslaves, ce livre propose de penser un au-delà à la propriété productive, qu'elle soit privée/capitaliste ou collective. Il montre que, jusqu'ici, deux grandes formes de propriété collective ont été expérimentées : la coopérative et l'étatisation des moyens de production. Dans la première, le capital, même second, tend à reprendre le dessus en cas de succès de l'entreprise. Dans la seconde, elle induit une concentration du pouvoir excluant ceux au nom de qui elle a été realisée. Ces échecs sont inhérents à la notion même de propriété : excluante et centralisatrice par nature. Même collective, une propriété reste un instrument d'oppression. Le XXe siècle a été porteur d'innovations qui permettent d'envisager la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, car elles contestent le régime de la propriété par l'impostion de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, car il ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Le prolongement de ces innovations permet de relativiser la notion même de propriété et d'envisager que travailleurs et usagers d'une unité de production puissent avoir sur elle un droit de codirection. L'unité productive devient ainsi un commun à côté d'autres communs assurant des tâches de financement des actifs, de mutualisation des investissements, de redistribution et péréquation des revenus. C'est l'articulation de ces différents communs qui permet d'envisager la disparition totale de la proprété productive."
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100 1 |a Borrits, Benoît,  |d 1959- 
245 1 0 |a Au-delà de la propriété :  |b pour une économie des communs   |c Benoît Borrits ; préface de Pierre Dardot. 
260 |a Paris :  |b La Découverte,  |c DL 2018. 
300 |a 1 vol. (247 p.) :  |b graph., couv. ill. en coul. ;  |c 21 cm. 
490 1 |a L'horizon des possibles  |x 2272-5466 
504 |a Notes bibliogr. p. [227]-239 
505 0 |a P. 5 -- Préface. Propriété ou commun -- P. 13 -- Introduction -- p. 21 -- Chapitre 1. Le mouvement coopératif -- P. 45 -- Chapitre 2. Socialismes du XIXe siècle -- P. 69 -- Chapitre 3. Les révolutions du XXe siècle -- P. 95 -- Chapitre 4. La correction autogestionnaire -- P. 121 -- Chapitre 5. La propriété collective est une impasse -- P. 143 -- Chapitre 6. Socialisation par les revenus -- P. 171 -- Chapitre 7. Socialisation par le financement -- P. 195 -- Chapitre 8. L'irruption démocratique -- P. 217 -- Conclusion -- P. 227 -- Notes -- P. 241 -- Sigles -- P. 243 -- Remerciements 
520 |a La 4ème de couverture indique : "À partir d'une enquête sur le mouvement coopératif, les diverses approches de la propriété collective au XIXe siècle, l'étatisation soviétique, la socialisation espagnole de 1936 et la tentative de correction autogestionnaire des communistes yougoslaves, ce livre propose de penser un au-delà à la propriété productive, qu'elle soit privée/capitaliste ou collective. Il montre que, jusqu'ici, deux grandes formes de propriété collective ont été expérimentées : la coopérative et l'étatisation des moyens de production. Dans la première, le capital, même second, tend à reprendre le dessus en cas de succès de l'entreprise. Dans la seconde, elle induit une concentration du pouvoir excluant ceux au nom de qui elle a été realisée. Ces échecs sont inhérents à la notion même de propriété : excluante et centralisatrice par nature. Même collective, une propriété reste un instrument d'oppression. Le XXe siècle a été porteur d'innovations qui permettent d'envisager la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, car elles contestent le régime de la propriété par l'impostion de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, car il ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Le prolongement de ces innovations permet de relativiser la notion même de propriété et d'envisager que travailleurs et usagers d'une unité de production puissent avoir sur elle un droit de codirection. L'unité productive devient ainsi un commun à côté d'autres communs assurant des tâches de financement des actifs, de mutualisation des investissements, de redistribution et péréquation des revenus. C'est l'articulation de ces différents communs qui permet d'envisager la disparition totale de la proprété productive." 
520 |a Deux innovations du XXe siècle permettent la disparition de la notion de propriété productive : les cotisations sociales, qui contestent le régime de la propriété par l'imposition de règles de distribution des revenus, et le financement des actifs des entreprises par endettement, qui ouvre la voie à la disparition des fonds propres. Travailleurs et usagers auraient un droit de codirection. ↑Electre 2020 
650 |a Collectivisme 
650 |a Choses communes (droit) 
650 |a Propriété  |x Philosophie 
650 |a Coopératives 
700 1 |a Dardot, Pierre,  |d 1952-  |4 aui 
922 |a ecoges 
921 |a SH n˚305 (2018) 
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