Résumé: |
Le point de départ de cet ouvrage est l'hypothèse d'un courant majoritaire, quasi hégémonique, instruisant les manières de penser les crises du monde. Il s'agit donc premièrement d'enquêter sur ce mode d'analyse dominant, d'en tracer la généalogie, d'en révéler le modèle initial présidant à sa diffusion, à sa généralisation présumée dans les pratiques et les discours. Deuxièmement, d'en discuter l'adéquation en ce qui concerne les crises du monde social, ce qui revient à interroger les ressorts des discours spécialisés dans leur analyse : sciences sociales et journalisme. Si le critère de scientificité et de validité que représente l'adéquation à la nature de l'objet étudié n'est pas satisfait, interrogeons-nous sur ce qui fonde leur validité : effets et impacts sociopolitiques des analyses dominantes des crises du monde. |