Les relations presse <U+2013> politique en Vendée : les relations entre la presse locale et les collectivités territoriales, en Vendée, entraînent-elles un traitement de l’information en faveur de la politique au pouvoir de la part des médias et ont-elles un effet sur les discours des hommes politiques ?
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Support: | E-Book |
Langue: | Français |
Publié: |
Angers :
Université catholique de l'Ouest,
2005.
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Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | En Vendée, les relations presse politique, ce serait comme une vieille histoire de couple, faite d’amour et de désamour, de haine et de rejet. Depuis 17 ans, maintenant, Philippe de Villiers est à la tête du conseil général. Et, en matière de politique départementale, il ne rencontre que peu de concurrence. Des membres de son parti, le Mouvement national pour la France, ont des mandats dans les principaux cantons du département. Son réseau couvre donc l’ensemble de la Vendée. Subsistent quelques fiefs d’opposants : La Roche-sur-Yon avec la gauche, ou encore Les Herbiers avec l’UDF (Union pour la démocratie française). Des partis et des personnages qui font parler d’eux, mais auxquels le charisme et la facilité de parole de Philippe de Villiers font toujours barrage. D’autant plus que l’homme, figure politique française, a fait de la Vendée un territoire bien particulier qui, à l’échelle nationale, reflète les valeurs souverainistes et, pour certains, passéistes. N’oublions pas que le département a été le théâtre de terribles massacres, en 1794, lors des guerres de Vendée, les habitants de la région se battant contre la République. Voilà la force de Philippe de Villiers : ressasser le passé et en faire un point d’honneur dans on par, le Puy du Fou. Comment les médias trouvent-ils leur place dans cette configuration politique définie par un terme : la stabilité ? Quels rôles jouent Vendée Matin, Ouest-France ou encore Alouette dans le département ? La presse locale rencontre-t-elle des obstacles ou les élus sont-ils plutôt ses alliés ? Ces deux aspects des rapports presse politique ne sont peut-être pas si éloignés et si dissociables l’un de l’autre. Entre dépendance et indépendance, les deux organes tentent d’évoluer au mieux. Tandis que la principale préoccupation des hommes politiques reste la communication, les médias, eux, essayent de préserver une information de qualité, tout en faisant face à certaines pressions et quelques tensions. Ici, les uns ont besoin des autres. Et pourtant, les journalistes souhaiteraient être plus libres. |