De « coupables » à « victimes actives » : enjeux pour les familles d'un diagnostic de TDA/H

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Publié dans: Socio-Logos, la revue de l’Association française de sociologie n° 9
Auteur principal: Jupille, Julien.
Support: Article en ligne
Langue: Français
Publié: 2014.
Sujets:
Résumé: Depuis une quinzaine d'années, l'influence grandissante des neurosciences cognitives dans le champ de la santé mentale conduit à une redéfinition des troubles du comportement chez l’enfant et de leurs prises en charge. Ainsi c'est une lecture en termes de déficit neurodéveloppemental qui s'impose par rapport à une approche de type psychodynamique portant l'accent sur les conflits inconscients conditionnant la relation parents-enfant. Les associations de parents jouent un rôle majeur dans ces évolutions. D'une part elles demandent à ce que les parents ne soient plus « culpabilisés » de comportements devant être reconnus comme relevant de la « maladie ». D'autre part leur revendications visent à faciliter l'accès des enfants à des apprentissages dédiés à leur réhabilitation psychosociale. Cet article montre de quelle manière la possibilité de faire reconnaître les difficultés rencontrées par l’enfant comme relevant de la catégorie « trouble déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) » répond à ces attentes et permet aux parents de se repositionner en acteurs de la trajectoire sociale et scolaire de leur enfant. (résumé de l'auteur)
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Résumé:Depuis une quinzaine d'années, l'influence grandissante des neurosciences cognitives dans le champ de la santé mentale conduit à une redéfinition des troubles du comportement chez l’enfant et de leurs prises en charge. Ainsi c'est une lecture en termes de déficit neurodéveloppemental qui s'impose par rapport à une approche de type psychodynamique portant l'accent sur les conflits inconscients conditionnant la relation parents-enfant. Les associations de parents jouent un rôle majeur dans ces évolutions. D'une part elles demandent à ce que les parents ne soient plus « culpabilisés » de comportements devant être reconnus comme relevant de la « maladie ». D'autre part leur revendications visent à faciliter l'accès des enfants à des apprentissages dédiés à leur réhabilitation psychosociale. Cet article montre de quelle manière la possibilité de faire reconnaître les difficultés rencontrées par l’enfant comme relevant de la catégorie « trouble déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) » répond à ces attentes et permet aux parents de se repositionner en acteurs de la trajectoire sociale et scolaire de leur enfant. (résumé de l'auteur)