Le mer [dossier].

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Publié dans: Les Dossiers de La Recherche No 36
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2009.
Sujets:
Résumé: En 2009, le Pourquoi-pas ?, navire océanographique de l’Ifremer, aura réalisé une demi-douzaine de campagnes. Leurs objectifs ? L’étude de coraux « froids », vivant à grande profondeur dans le golfe de Gascogne, et des conséquences de la pêche sur ces organismes ; la validation de modèles des couches sédimentaires ; la mise au point d’un nouveau matériel de relevé des fonds marins ; ou encore l’hydrographie de zones côtières insuffisamment connues, aux abords des îles de Saint-Martin ou de Saint-Barthélemy, dans les Antilles, ou même d’Ouessant. Entre-temps, le navire et les sous-marins qu’il transporte auront aussi recherché, sans succès, les enregistreurs de vol de l’airbus A330 perdu dans l’Atlantique. L’hétérogénéité de cette liste est révélatrice : notre intérêt pour la mer fédère des domaines scientifiques extrêmement divers. Commandant du premier Pourquoi-pas ?, Jean-Baptiste Charcot l’avait déjà compris. Il y a tout juste cent ans, il hivernait le long des côtes de l’Antarctique dans de rudes conditions : son navire prenait l’eau, la quille partiellement arrachée ; une partie de l’équipage était atteinte du scorbut. Parti du Havre en août 1908, il ne sera de retour à Paris qu’en juin 1910. Mais, grâce à ces deux ans d’expédition, il collecta de précieuses informations hydrographiques, topographiques, géomagnétiques, zoologiques, botaniques, etc. C’est pourquoi il nous a semblé important de pouvoir aujourd’hui le relire (p. 85). Les scientifiques qui ont contribué à ce numéro sont, en quelque sorte, ses héritiers. Bonne lecture marine.
Lien: Dans: Les Dossiers de La Recherche
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520 |a En 2009, le Pourquoi-pas ?, navire océanographique de l’Ifremer, aura réalisé une demi-douzaine de campagnes. Leurs objectifs ? L’étude de coraux « froids », vivant à grande profondeur dans le golfe de Gascogne, et des conséquences de la pêche sur ces organismes ; la validation de modèles des couches sédimentaires ; la mise au point d’un nouveau matériel de relevé des fonds marins ; ou encore l’hydrographie de zones côtières insuffisamment connues, aux abords des îles de Saint-Martin ou de Saint-Barthélemy, dans les Antilles, ou même d’Ouessant. Entre-temps, le navire et les sous-marins qu’il transporte auront aussi recherché, sans succès, les enregistreurs de vol de l’airbus A330 perdu dans l’Atlantique. L’hétérogénéité de cette liste est révélatrice : notre intérêt pour la mer fédère des domaines scientifiques extrêmement divers. Commandant du premier Pourquoi-pas ?, Jean-Baptiste Charcot l’avait déjà compris. Il y a tout juste cent ans, il hivernait le long des côtes de l’Antarctique dans de rudes conditions : son navire prenait l’eau, la quille partiellement arrachée ; une partie de l’équipage était atteinte du scorbut. Parti du Havre en août 1908, il ne sera de retour à Paris qu’en juin 1910. Mais, grâce à ces deux ans d’expédition, il collecta de précieuses informations hydrographiques, topographiques, géomagnétiques, zoologiques, botaniques, etc. C’est pourquoi il nous a semblé important de pouvoir aujourd’hui le relire (p. 85). Les scientifiques qui ont contribué à ce numéro sont, en quelque sorte, ses héritiers. Bonne lecture marine. 
650 |a Mer  |x Protection. 
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