Pour une relecture globale du testament : L'individualisation religieuse à Orléans au XVIIIe siècle (1667-1787)

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Publié dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine n° 4-4bis
Auteur principal: Rideau, Gaël.
Support: Article de revue
Publié: 2010.
Sujets:
Résumé: Sur le plan des pratiques, le testament orléanais enregistre un recul net des gestes (messes, fondations, don), surtout populaire, autour de la décennie 1740. Cependant, ce recul quantitatif s'accompagne surtout d'une mutation de la nature des pratiques et du testament dont rend compte une lecture globale de l'acte qui croise contenu et statut du document. Il ne s'agit donc pas ici de fournir un nouvel échantillon testamentaire mais de montrer comment le testament se vide au XVIIIe siècle, et devient un indicateur majeur des modifications du vécu religieux. D'une part, sa confrontation avec d'autres sources (frais funéraires, inventaires après décès) souligne la promotion d'une sphère privée. D'autre part, l'affirmation d'une dimension successorale illustre en parallèle la recomposition plus personnelle de la sphère religieuse. Loin de mesurer une déchristianisation, le testament est l'indice d'une individualisation où la rédaction de l'acte ne décline plus automatiquement un modèle religieux mais révèle une dimension personnelle.
Lien: Dans: Revue d'histoire moderne et contemporaine
LEADER 02159nam a22002417a 4500
001 297990
008 110118c2010 xx |||| |||| 00| 0 ||| d
100 |a Rideau, Gaël. 
245 1 0 |a Pour une relecture globale du testament :  |b L'individualisation religieuse à Orléans au XVIIIe siècle (1667-1787)   |c Gaël Rideau. 
260 |c 2010. 
300 |a p. 97-123. 
500 |a Fait partie d'un dossier de 2 articles intitulé ÷L'individualisation en question÷. 
520 |a Sur le plan des pratiques, le testament orléanais enregistre un recul net des gestes (messes, fondations, don), surtout populaire, autour de la décennie 1740. Cependant, ce recul quantitatif s'accompagne surtout d'une mutation de la nature des pratiques et du testament dont rend compte une lecture globale de l'acte qui croise contenu et statut du document. Il ne s'agit donc pas ici de fournir un nouvel échantillon testamentaire mais de montrer comment le testament se vide au XVIIIe siècle, et devient un indicateur majeur des modifications du vécu religieux. D'une part, sa confrontation avec d'autres sources (frais funéraires, inventaires après décès) souligne la promotion d'une sphère privée. D'autre part, l'affirmation d'une dimension successorale illustre en parallèle la recomposition plus personnelle de la sphère religieuse. Loin de mesurer une déchristianisation, le testament est l'indice d'une individualisation où la rédaction de l'acte ne décline plus automatiquement un modèle religieux mais révèle une dimension personnelle. 
650 |a Rites et cérémonies funéraires  |z France. 
650 |a Eglise catholique  |x Coutumes et pratiques. 
650 |a Sociologie religieuse  |z France  |y 18e siècle. 
650 |a Testaments. 
650 |a Articles de périodiques 
773 0 |t Revue d'histoire moderne et contemporaine  |w 42396  |x 0048-8008  |g n° 4-4bis 
938 |a &rft.issn=0048-8003&rft.jtitle=Revue d'histoire moderne et contemporaine&rft.atitle=Pour une relecture globale du testament&rft.aulast=Rideau&rft.aufirst=Gaël&rft.date=01/10/10&rft.volume=4-4bis&rft.spage=97&rft.epage=123 
993 |a Article de revue 
994 |a BC 
997 |0 297990