Paul Painlevé : science et politique de la Belle Époque aux années trente

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Auteur principal: Anizan, Anne-Laure (1971-....; historienne). (Auteur)
Autres auteurs: Berstein, Serge (1934-....; historien). (Préface)
Support: E-Book
Langue: Français
Publié: Rennes : Presses Universitaires de Rennes.
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Résumé: Painlevé est un homme de gauche, mais il n'adhère ni à la SFIO, ni au parti radical. Comment percer à l'heure où les partis s'imposent ? Painlevé est un pacifiste, mais il est à neuf reprises ministre de la Guerre. Comment concilier désir de paix et responsabilités gouvernementales ? Painlevé croit aux bienfaits de la science, mais il l'engage dans la guerre. Comment articuler scientisme et mobilisation nationale ? Painlevé est un notable respecté, mais il suscite l'intérêt des médias. À quelle fin utiliser cette exceptionnelle couverture médiatique ? Les réponses, qui permettent de mieux connaître un personnage majeur de la Troisième République, apportent également un éclairage sur une société politique et une communauté scientifique marquées du sceau de la transition. Mathématicien renommé, professeur à la Sorbonne et à Polytechnique, membre de l'Académie des sciences, Paul Painlevé se fait connaître du grand public en soutenant Alfred Dreyfus puis l'aviation naissante. Fine plume et talentueux orateur, bientôt élu au centre-gauche, le député de Paris se spécialise sur les questions de défense. Entre 1914 et 1916, il mobilise savants et ingénieurs chargés d'inventer la guerre moderne. Après avoir été le premier ministre des Inventions, il devient, en 1917, ministre de la Guerre et président du Conseil. Confronté à l'échec du Chemin des Dames et aux mutineries, Painlevé nomme Pétain commandant en chef, organise le déploiement de l'armée américaine et l'aide militaire à l'Italie. Dans l'immédiat après-guerre, à la tête de la Ligue de la République, il construit une alternative au Bloc national puis, avec Édouard Herriot et Léon Blum, dirige le Cartel des gauches. En 1925, ses gouvernements vivent à l'heure des crises coloniales (Rif, Syrie et Liban) mais aussi du rapprochement avec l'Allemagne (Accords de Locarno). Ministre de la Guerre ou de l'Air jusqu'en 1933, Paul Painlevé fait alors aboutir les grandes réformes de l'armée française (service d'un an, ligne ligne Maginot), tandis qu'il dénonce avec acuité la montée du nazisme. Son original parcours de scientifique engagé en politique lui vaut funérailles nationales et inhumation au Panthéon
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