La circulation des nouvelles au Moyen Âge
Enregistré dans:
Collectivité auteur: | |
---|---|
Autres auteurs: | |
Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Paris : [Rome] :
Publications de la Sorbonne ; École française de Rome,
1994, cop. 1994
|
Collection: | Publications de la Sorbonne. Série Histoire ancienne et médiévale
29 Collection de l'École française de Rome 190 |
Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | La 4e de couv. indique : "Faut-il rappeler qu'au cours de la première année de son pontificat, Grégoire XI fit envoyer par sa chancellerie 15 450 lettres communes, sans compter les lettres secrètes et curiales ? A une échelle moindre, les États nationaux en formation, les compagnies commerciales et financières de Toscane éprouvaient des besoins d'information semblables et cherchaient à améliorer la circulation des nouvelles. Il faut s'interroger aussi sur les modalités de la transmission et sur la vitesse à laquelle les événements, grands ou petits, pouvaient être connus grâce à des courriers, des voyageurs ou des marchands. Plus spontanée, plus diffuse aussi, la rumeur, ce plus vieux media du monde , pose d'autres problèmes : comment naît-elle ? se propage-t-elle ? quel en est le contenu ? quelle place joue-t-elle dans le jeu politique, et plus largement dans le corps social ? L'étude des réseaux de communication mène ainsi de la rue à l'échoppe, des relais de chevaux mongols aux coursiers des rois et des papes. Elle nous fait parcourir le monde médiéval, de la Chine à l'Égypte, de Rome à Venise et des Balkans à la Catalogne, sans oublier le royaume de France divisé et meurtri par la guerre de Cent Ans."[ |