Marcher : éloge des chemins et de la lenteur

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Le Breton, David, 1953-...., sociologue.
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Métailié, 2012.
C 2012.
Collection: Suites 165
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Revisitant une réflexion menée il y a dix ans, l auteur constate que le statut de la marche a énormément changé en une trentaine d années. Aller à pied, livré à son seul corps et à sa volonté, est un anachronisme en un temps de vitesse, de fulgurance, d efficacité, de rendement, d utilitarisme. Marcher ainsi de nos jours et surtout de nos jours, disait J. Lacarrière, "ce n est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète". Il est l un des premiers à en retrouver le goût. Les chemins de Compostelle sont devenus en quelques années des lieux très fréquentés et dotés d une organisation méticuleuse. Nous sommes bien loin des anciens chemins, mal aménagés, mal balisés, avec une population méfiante envers ces gens de passage portant leur sac à dos qui étaient les pionniers de leur renaissance dans les années 70. Ceux qu essaient alors de reconstituer P. Barret et J.-N. Gurgand ont disparu sous les "coquelicots (...) les chemins sont goudronnés ou ne sont plus". Les années 80 voient leur réorganisation méthodique, en 1983 est créée la première association jacquaire, qui sera suivie de bien d autres. Dans les années 90 les chemins de Compostelle prennent leur essor. Aujourd hui la marche s impose comme une activité essentielle de retrouvailles avec le corps, avec les autres. Là où ils existent, même dans les villages, rares sont les syndicats d initiative qui ne proposent pas un répertoire de chemins bien balisés pour la découverte de la cité ou de ses environs. Les imaginaires contemporains de la marche sont heureux, ils réfèrent plutôt au loisir, à la disponibilité. Marcher est un long voyage à ciel ouvert et dans le plein vent du monde dans la disponibilité à ce qui vient. Tout chemin est d abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre enfin la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi. [d'après éditeur]
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520 |a Revisitant une réflexion menée il y a dix ans, l auteur constate que le statut de la marche a énormément changé en une trentaine d années. Aller à pied, livré à son seul corps et à sa volonté, est un anachronisme en un temps de vitesse, de fulgurance, d efficacité, de rendement, d utilitarisme. Marcher ainsi de nos jours et surtout de nos jours, disait J. Lacarrière, "ce n est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète". Il est l un des premiers à en retrouver le goût. Les chemins de Compostelle sont devenus en quelques années des lieux très fréquentés et dotés d une organisation méticuleuse. Nous sommes bien loin des anciens chemins, mal aménagés, mal balisés, avec une population méfiante envers ces gens de passage portant leur sac à dos qui étaient les pionniers de leur renaissance dans les années 70. Ceux qu essaient alors de reconstituer P. Barret et J.-N. Gurgand ont disparu sous les "coquelicots (...) les chemins sont goudronnés ou ne sont plus". Les années 80 voient leur réorganisation méthodique, en 1983 est créée la première association jacquaire, qui sera suivie de bien d autres. Dans les années 90 les chemins de Compostelle prennent leur essor. Aujourd hui la marche s impose comme une activité essentielle de retrouvailles avec le corps, avec les autres. Là où ils existent, même dans les villages, rares sont les syndicats d initiative qui ne proposent pas un répertoire de chemins bien balisés pour la découverte de la cité ou de ses environs. Les imaginaires contemporains de la marche sont heureux, ils réfèrent plutôt au loisir, à la disponibilité. Marcher est un long voyage à ciel ouvert et dans le plein vent du monde dans la disponibilité à ce qui vient. Tout chemin est d abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre enfin la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi. [d'après éditeur] 
520 |a Poursuivant une réflexion menée il y a dix ans avec Eloge de la marche, l'auteur souligne la façon dont le statut de la marche a évolué au cours des trente dernières années. Il montre ainsi que la marche s'impose aujourd'hui comme une activité de retrouvailles avec le corps et avec les autres. ↑Electre 2024 
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