Pratiques religieuses des gens de métier en Italie romaine : miroir et vecteur d'une identité socio-professionnelle
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Auteur principal: | |
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Drémil-Lafage :
Éditions Mergoil,
2023.
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Collection: | Archéologie et histoire romaine
50 |
Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | Une enquête anthropologique qui interroge la manière dont les rites s'intègrent à l'environnement et à la pratique quotidienne du métier, en questionnant ce qui, dans la cité, fait la force des liens communautaires et religieux. L'auteure démontre également l'hétérogénéité des statuts de travail, à travers le prisme de la religion des gens de métier en Italie romaine. ↑Electre 2024 |
Résumé: | Une enquête anthropologique qui interroge la manière dont les rites s'intègrent à l'environnement et à la pratique quotidienne du métier, en questionnant ce qui, dans la cité, fait la force des liens communautaires et religieux. L'auteure démontre également l'hétérogénéité des statuts de travail, à travers le prisme de la religion des gens de métier en Italie romaine. ↑Electre 2024 Cette enquête vise à préciser l'hétérogénéité des "statuts de travail", tels que définis par J. Andreau, à travers le prisme des pratiques religieuses des gens de métier en Italie romaine. Centrée sur les cités du Vésuve et sur Ostie, l'étude de la topographie religieuse, à l'échelle des espaces de travail et à l'échelle du tissu urbain, permet d'analyser la manière dont les métiers dessinent le paysage d'une cité, révélant des modes d'habiter et de travailler disparates, ainsi qu'une implication variable des élites locales et des institutions dans la vie économique. D'une économie gérée par le paterfamilias à une économie hors norme, liée au ravitaillement de Rome, les structures socio-professionnelles sont métamorphosées, les pratiques religieuses aussi. Les parallèles qu'offrent l'épigraphie et quelques dossiers archéologiques bien documentés permettent d'élargir la comparaison, dans l'espace et dans le temps, à l'ensemble de la péninsule italique, mettant en lumière des traditions locales, à l'image de cadres socio-politiques mouvants. Cette enquête anthropologique interroge la manière dont les rites s'intègrent à l'environnement et à la pratique quotidienne du métier et finalement questionne ce qui, dans la cité, fait la force des liens communautaires : est-ce le noyau familial, la vie de quartier ou encore les activités au sein d'une association professionnelle ? De la tutelle divine aux patronages humains, la pietas des gens de métier exprime clairement la multiplicité des enjeux de la religion romaine, au coeur des pratiques sociales. Les artisans et les marchands cherchent, certes, à protéger leurs intérêts économiques, mais c'est aussi leur existence civique qui est en jeu : festivités cultuelles, aménagements religieux et actes de dévotion participent à une construction mémorielle des communautés de travail et des groupes professionnels. C'est, dès lors, sa position sur l'échelle des hiérarchies socio-professionnelles ou sa proximité avec les sphères du pouvoir que l'on peut revendiquer, qu'elle soit réelle ou fantasmée. This investigation aims to clarify the heterogeneity of "work statuses", as defined by J. Andreau, through the prism of the religious practices of tradespeople in Roman Italy. Centered on the cities of Vesuvius and Ostia, the study of religious topography, on the scale of work spaces and on the scale of the urban fabric, makes it possible to analyze the way in which professions shape the landscape of a city, revealing disparate ways of living and working, as well as a variable involvement of local elites and institutions in economic life. From an economy managed by the paterfamilias to an extraordinary economy, linked to the supply of Rome, socio-professional structures are transformed, as are religious practices. The parallels offered by epigraphy and some well-documented archaeological records make it possible to broaden the comparison, in space and time, to the entire Italic peninsula, highlighting local traditions, such as of shifting socio-political frameworks. This anthropological investigation questions the way in which rites are integrated into the environment and the daily practice of the profession and finally questions what, in the city, gives strength to community ties: is it the family nucleus, the life of neighborhood or even activities within a professional association? From divine guardianship to human patronage, the pietas of tradespeople clearly expresses the multiplicity of issues of Roman religion, at the heart of social practices. Artisans and merchants certainly seek to protect their economic interests, but it is also their civic existence that is at stake: religious festivities, religious arrangements and acts of devotion participate in a memorial construction of work communities and professional groups. It is therefore their own position on the scale of socio-professional hierarchies or their own proximity to the spheres of power that could be claimed, whether real or imagined. |
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Description: | Textes en français et texte sur la quatrième de couverture traduit en anglais |
Description matérielle: | 1 vol. (738 p.) : ill. en noir et en coul., plans, couv. ill. en coul. ; 30 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. 249-266. Notes bibliogr. en bas de pages |
ISBN: | 9782355181313 (br.) : |