La survie des médiocres : critique du darwinisme et du capitalisme

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Auteur principal: Milo, Daniel Shabetaï, 1953-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Gallimard, DL 2023.
Collection: Bibliothèque des sciences humaines
Sujets:
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Résumé: Selon l'auteur, la tolérance et la médiocrité sont des éléments constitutifs de la nature, la tolérance naturelle s'opposant au concept de sélection naturelle. Il démontre que la nature ne fonctionne pas selon les lois du marché et que ni la vision darwinienne ni les idées capitalistes ne collent à son fonctionnement. ↑Electre 2024
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100 1 |a Milo, Daniel Shabetaï,  |d 1953- 
245 1 3 |a La survie des médiocres :  |b critique du darwinisme et du capitalisme   |c Daniel S. Milo. 
260 |a Paris :  |b Gallimard,  |c DL 2023. 
300 |a 1 volume (403 p.-32 p. de pl.) :  |b illustrations en noir et couleurs, portraits, graphiques, carte ;  |c 23 cm. 
490 1 |a Bibliothèque des sciences humaines  |x 0768-0570 
504 |a Notes bibliographiques en bas de pages. Index 
520 |a Selon l'auteur, la tolérance et la médiocrité sont des éléments constitutifs de la nature, la tolérance naturelle s'opposant au concept de sélection naturelle. Il démontre que la nature ne fonctionne pas selon les lois du marché et que ni la vision darwinienne ni les idées capitalistes ne collent à son fonctionnement. ↑Electre 2024 
520 |a Darwin a très souvent raison. Mais quand il a tort, ses erreurs sont lourdes de conséquences, tant pour la science que pour la société, parce qu il est le lecteur attitré du Livre de la Nature. Daniel S. Milo, un historien essayiste qui travaille avec des biologistes depuis quinze ans, fonde cette critique sur leurs propres découvertes. Il part de l air de famille existant entre la sélection naturelle de Darwin et la main invisible d Adam Smith. La nature sait ce qu elle fait ; le marché a toujours raison. Si les non-humains sont condamnés à innover et à exceller parce que telle est la loi de l évolution, les humains n ont pas davantage le droit de s endormir sur leurs lauriers. L homologie entre la nature et le marché vient, pour l auteur, du péché originel de Darwin : il a conçu la sélection naturelle à l image de la domestication. De là est née l alliance objective entre le néodarwinisme et le néocapitalisme, les deux modèles se renforçant l un l autre. Rien n est pourtant plus dissemblable que le fonctionnement de la nature et celui de la ferme. L optimisation est la règle et la raison d être de la sélection artificielle, mais dans la nature les passables et les médiocres ont aussi leurs chances de survivre et de se multiplier. La compétition n y est qu une forme de sociabilité parmi d autres. Il y a, dans le monde des humains comme dans le monde des non-humains, de la place, une place presque illimitée, pour le faible comme pour le plus fort, pour l ennuyeux comme pour le plus brillant, pour l oisif comme pour le besogneux. Si nous saluons la sagesse de la nature, nous devons reconnaître que la tolérance à la médiocrité est un aspect constitutif de son génie. Soyons donc ses dignes disciples ! 
650 |a Darwinisme social 
650 |a Capitalisme  |x Société 
650 |a Philosophie de la nature 
650 |a Morale évolutionniste. 
993 |a Livre 
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