Sur la mort de Valentinien II

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Ambroise, 0340?-0397, saint.
Autres auteurs: Zimmerl-Panagl, Victoria, 1978-, Sabbah, Guy, 1935-, Berthet, Jean-François, 19..-...., helléniste., Angliviel de La Beaumelle, Laurent, 1936-2019.
Support: Livre
Langue: Latin
Français
Publié: Paris : les Éditions du Cerf, 2022.
Collection: Sources chrétiennes 630
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: L'oraison funèbre de l'empereur Valentinien II (375 - 392) a été prononcée par Ambroise, évêque de Milan, en juillet/ août 392, plus de deux mois après la mort du prince, le 15 mai 392 à Vienne (en Gaule), d'où il se disposait à passer en Italie. Des raisons politiques, mais surtout des relations personnelles, de respect filial chez l'un, d'affection paternelle chez l'autre, unissaient l'empereur, mort à 21 ans, et son prestigieux aîné. La mort brutale et inattendue de Valentinien avait soulevé la question du genre de la mort : assassinat ou suicide ? À cette question, qui aujourd'hui encore n'est pas tranchée, l'évêque se refusa, par prudence politique ou manque de certitude, à répondre, tout en s'efforçant de répliquer à ceux qui l'incriminaient pour cette mort. En tant que témoin le plus proche, le plus directement intéressé, il souhaite éviter de créer la division dans une cérémonie aussi solonnelle. Tourmenté par le remords d'avoir tardé à conférer le baptême à Valentinien, il souligne l'importance du baptême de désir, tout en rappelant le sens chrétien de la mort comme étape vers la vie éternelle. Ambroise a ainsi donné à son discours la forme et le ton d'une prière, la Bible - notamment le "Cantique des cantiques" - prenant progressivement le pas sur la rhétorique classique et la poésie profane.
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Résumé:L'oraison funèbre de l'empereur Valentinien II (375 - 392) a été prononcée par Ambroise, évêque de Milan, en juillet/ août 392, plus de deux mois après la mort du prince, le 15 mai 392 à Vienne (en Gaule), d'où il se disposait à passer en Italie. Des raisons politiques, mais surtout des relations personnelles, de respect filial chez l'un, d'affection paternelle chez l'autre, unissaient l'empereur, mort à 21 ans, et son prestigieux aîné. La mort brutale et inattendue de Valentinien avait soulevé la question du genre de la mort : assassinat ou suicide ? À cette question, qui aujourd'hui encore n'est pas tranchée, l'évêque se refusa, par prudence politique ou manque de certitude, à répondre, tout en s'efforçant de répliquer à ceux qui l'incriminaient pour cette mort. En tant que témoin le plus proche, le plus directement intéressé, il souhaite éviter de créer la division dans une cérémonie aussi solonnelle. Tourmenté par le remords d'avoir tardé à conférer le baptême à Valentinien, il souligne l'importance du baptême de désir, tout en rappelant le sens chrétien de la mort comme étape vers la vie éternelle. Ambroise a ainsi donné à son discours la forme et le ton d'une prière, la Bible - notamment le "Cantique des cantiques" - prenant progressivement le pas sur la rhétorique classique et la poésie profane.
Description:Texte en latin et traduction française en regard, appareil critique en français
Description matérielle:1 vol. (198 p.) ; 20 cm.
Bibliographie:Bibliogr. p. [57]-70. Notes bibliogr. Index
ISBN:9782204147507 (br.) :
ISSN:0750-1978