Pour une éthique du renseignement

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Auteur principal: Jeangène Vilmer, Jean-Baptiste, 1978-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : PUF, DL 2023.
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Résumé: L'auteur développe et défend une théorie du renseignement juste. Il passe en revue les problèmes éthiques posés par ce type d'activités fondées sur la manipulation, la corruption, le chantage et la violence. Il livre une analyse des opérations clandestines, aborde la coopération entre services ainsi que la reconversion des officiers de renseignement. ↑Electre 2023
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245 1 0 |a Pour une éthique du renseignement   |c Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. 
260 |a Paris :  |b PUF,  |c DL 2023. 
300 |a 1 vol. (169 p.) :  |b couv. ill. ;  |c 19 cm. 
504 |a Notes bibliogr. 
505 0 |a Introduction -- Chapitre 1. De l éthique au renseignement -- L éthique -- Le renseignement -- L éthique du renseignement -- Sa possibilité -- Sa nature -- Son étude -- Chapitre 2. Problèmes -- La collecte -- Le cas de l OSINT -- Le recueil technique -- Le recueil humain -- Premier degré : la manipulation et la tromperie -- Deuxième degré : la corruption, la compromission, le chantage -- Troisième degré : la violence ou la menace physiques -- L analyse -- Les opérations clandestines -- Les coopérations -- La reconversion -- Chapitre 3. Approches -- Le réalisme -- Le pacifisme -- Le déontologisme -- Le conséquentialisme -- Le dilemme entre faire et permettre -- L éthique de la vertu -- Limites de ces approches -- La théorie du renseignement juste -- La cause juste -- L autorité légitime -- La bonne intention -- La proportionnalité -- La discrimination -- Le dernier recours -- Les chances raisonnables de succès 
520 |a L'auteur développe et défend une théorie du renseignement juste. Il passe en revue les problèmes éthiques posés par ce type d'activités fondées sur la manipulation, la corruption, le chantage et la violence. Il livre une analyse des opérations clandestines, aborde la coopération entre services ainsi que la reconversion des officiers de renseignement. ↑Electre 2023 
520 |a Jusqu'où aller pour voler des secrets ? Jusqu'où aller pour recruter une source ou un officier de renseignement étranger ? Jusqu'à le compromettre, le piéger, le faire chanter ? Peut-on, pour le conserver, répondre à toutes ses demandes, s'il souhaite être rétribué non seulement en argent mais aussi en nature ? Le mensonge, la manipulation, la tromperie, qui sont au fondement même de l'activité, sont-ils moralement défendables ? Peut-on employer la violence physique, ou sa menace, pour obtenir des informations ? La torture n'est-elle pas parfois légitime ? Et les éliminations ciblées ? Quelles sont les obligations morales respectives des officiers traitants, des analystes et des décideurs ? Comment résister à la politisation du renseignement ? Peut-on travailler avec tout le monde, collaborer avec tous les services étrangers, même ceux qui ne partagent ni nos valeurs, ni nos pratiques ? Comment faire des compromis sans tomber dans la compromission ? Ces questions sont au coeur de l'éthique du renseignement, un domaine de recherche discret et récent, pouvant être défini comme l'étude de la nature et du rôle des prescriptions, des valeurs morales, des enjeux et des dilemmes éthiques, dans les activités de renseignement. Elle pose la double question des limites que les acteurs doivent respecter et des objectifs moraux qu'ils doivent se fixer. 
650 |a Services de renseignements 
650 |a Espionnage  |x Aspect moral 
650 |a Espions  |x Déontologie 
993 |a Livre 
994 |a BC 
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