Donner vie au royaume : grossesses et maternités à la cour de France (XVIIe-XVIIIe siècles)

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Auteur principal: Mormiche, Pascale, 1961-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : CNRS éditions, DL 2022.
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Résumé: Les questions de la maternité et de la fécondité revêtent une importance particulière dans la monarchie et l'aristocratie française, notamment du fait de l'impératif de la loi salique selon lequel une reine n'est reconnue comme telle qu'après avoir enfanté. L'auteure étudie comment, devenues affaires publiques, ces grossesses se retrouvent au coeur de la vie politique et diplomatique du royaume. ↑Electre 2022
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245 1 0 |a Donner vie au royaume :  |b grossesses et maternités à la cour de France (XVIIe-XVIIIe siècles)   |c Pascale Mormiche. 
260 |a Paris :  |b CNRS éditions,  |c DL 2022. 
300 |a 1 vo. (503 p.) :  |b couv. ill. en coul. ;  |c 24 cm. 
504 |a Bibliogr. p. [465]-489. Notes bibliogr. Index 
520 |a Les questions de la maternité et de la fécondité revêtent une importance particulière dans la monarchie et l'aristocratie française, notamment du fait de l'impératif de la loi salique selon lequel une reine n'est reconnue comme telle qu'après avoir enfanté. L'auteure étudie comment, devenues affaires publiques, ces grossesses se retrouvent au coeur de la vie politique et diplomatique du royaume. ↑Electre 2022 
520 |a "Vous nous en devez un" : les questions de la fécondité et de la maternité se posent de manière aiguë dans les familles royales et princières françaises, tant celles-ci doivent répondre à l impératif de la loi salique, la reine n étant vraiment reconnue dans sa fonction qu après avoir enfanté. Étudier les grossesses des princesses et des reines, depuis la consommation du mariage jusqu à l accouchement, le retour de couches et les premiers mois de l enfant, permet de rendre compte de la centralité de cet objet à la cour. Les corps de ces femmes sont scrutés quotidiennement, afin d y déceler les signes de la gestation d un héritier pour le royaume. Les retards de règles sont une affaire publique, commentés jusque dans les ambassades européennes. Les ventres arrondis deviennent un outil politique pour fédérer les sujets autour de prières et de cérémonies religieuses, pour retarder une décision, détourner, parfois, le regard de l opinion. L auteure montre également comment circulent les savoirs sur la grossesse et la maternité qui se constituent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ceux des sages-femmes et chirurgiens accoucheurs d abord, qui rivalisent pour ausculter et accompagner ces parturientes. Et ceux des princesses elles-mêmes, ensuite, qui échangent directement certaines de leurs connaissances et expériences, parfois au-delà des frontières. La cour apparaît alors comme un véritable laboratoire des pratiques périnatales. Dans ce passage de l intime, non au public, mais à l officiel, l auteure repense le rôle (politique) des reines qui tentent de faire respecter leur pudeur, négocient avec l étiquette, voire mettent en place des pratiques de restriction des naissances pour ne plus être pour le royaume des "moules à enfants" 
520 |a "Vous nous en devez un" : les questions de la fécondité et de la maternité se posent de manière aiguë dans les familles royales et princières françaises, tant celles-ci doivent répondre à l impératif de la loi salique, la reine n étant vraiment reconnue dans sa fonction qu après avoir enfanté. Étudier les grossesses des princesses et des reines, depuis la consommation du mariage jusqu à l accouchement, le retour de couches et les premiers mois de l enfant, permet de rendre compte de la centralité de cet objet à la cour. Les corps de ces femmes sont scrutés quotidiennement, afin d y déceler les signes de la gestation d un héritier pour le royaume. Les retards de règles sont une affaire publique, commentés jusque dans les ambassades européennes. Les ventres arrondis deviennent un outil politique pour fédérer les sujets autour de prières et de cérémonies religieuses, pour retarder une décision, détourner, parfois, le regard de l opinion. L auteure montre également comment circulent les savoirs sur la grossesse et la maternité qui se constituent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ceux des sages-femmes et chirurgiens accoucheurs d abord, qui rivalisent pour ausculter et accompagner ces parturientes. Et ceux des princesses elles-mêmes, ensuite, qui échangent directement certaines de leurs connaissances et expériences, parfois au-delà des frontières. La cour apparaît alors comme un véritable laboratoire des pratiques périnatales. Dans ce passage de l intime, non au public, mais à l officiel, l auteure repense le rôle (politique) des reines qui tentent de faire respecter leur pudeur, négocient avec l étiquette, voire mettent en place des pratiques de restriction des naissances pour ne plus être pour le royaume des "moules à enfants". 
650 |a Grossesse  |x Aspect politique  |z France  |y 17e siècle 
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650 |a Rites et cérémonies de la naissance  |x Religion  |z France  |y 18e siècle 
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650 |a Princes héritiers  |z France  |y 17e siècle 
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