Confessions d'un bon à rien

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Auteur principal: Barnavi, élie, 1946-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Bernard Grasset, DL 2022.
Sujets:
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Résumé: L'historien, journaliste, essayiste et diplomate israélien retrace son parcours ainsi que sa carrière intellectuelle et politique. Ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, il décrit l'envers des coulisses tout en brossant les portraits de ses interlocuteurs à Paris comme Lanzmann, Sarkozy, Chirac, Villepin ou encore Jospin. ↑Electre 2022
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245 1 0 |a Confessions d'un bon à rien   |c Élie Barnavi. 
260 |a Paris :  |b Bernard Grasset,  |c DL 2022. 
300 |a 1 vol. (509 p.) ;  |c 24 cm. 
520 |a L'historien, journaliste, essayiste et diplomate israélien retrace son parcours ainsi que sa carrière intellectuelle et politique. Ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, il décrit l'envers des coulisses tout en brossant les portraits de ses interlocuteurs à Paris comme Lanzmann, Sarkozy, Chirac, Villepin ou encore Jospin. ↑Electre 2022 
520 |a La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Elie : Ah, celui-là, c'est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui . Le bon à rien , né dans l'immédiat après-guerre et dans une configuration tragiquement exemplaire de l'époque, s'est forgé la plus magnifique des existences.Son père, Michaël Yhiel Shkolnik, est né en 1910 en Bessarabie, qui faisait alors partie de l'empire russe, puis de la Roumanie, puis de la Moldavie. Officier dans l'Armée Rouge, il participera aux grandes batailles du front de l'Est (Leningrad, Moscou, Stalingrad.) Sa mère a survécu à la déportation mais y a perdu deux enfants et y laissera sa santé mentale Le jeune Elie nait à Bucarest en 1946. C'est là qu'il apprend le français. Son père ne songe qu'à fuir la Roumanie communiste et à gagner Israël . Un jour il disparait, enlevé par la Securitate et emprisonné trois mois à cause de ses demandes répétées de visa. En 1961 leur parvient enfin un certificat de voyage , Israël achetant à l'époque des Juifs à l'Etat roumain ( notre meilleur produit d'exportation avec le pétrole dixit Ceaucescu). Au sein de la drôle de famille qui accueille les arrivants en Terre promise, l'oncle Avi exercera une profonde influence sur l'adolescent, d'où le choix d'un nouveau patronyme : Barnavi.Après un séjour d'un an dans un kibboutz au nord du Neguev, les retrouvailles avec ses parents sont douloureuses : son père sera plus tard placé dans un Ehpad, et sa mère internée pour démence. Elie travaille pour payer ses études au collège français Saint-Joseph de Jaffa. Incorporé dans Tsahal, parachutiste volontaire, bientôt officier, il participe à la Guerre des Six Jours puis comme réserviste à la première guerre du Liban et à l'opération Paix en Galilée .A Jérusalem puis à Tel Aviv, des études de sciences politiques et d'histoire le font se passionner pour la séquence historique qui va de... 
520 |a La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Elie : Ah, celui-là, c'est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui . Le bon à rien , né dans l'immédiat après-guerre et dans une configuration tragiquement exemplaire de l'époque, s'est forgé la plus magnifique des existences.Son père, Michaël Yhiel Shkolnik, est né en 1910 en Bessarabie, qui faisait alors partie de l'empire russe, puis de la Roumanie, puis de la Moldavie. Officier dans l'Armée Rouge, il participera aux grandes batailles du front de l'Est (Leningrad, Moscou, Stalingrad.) Sa mère a survécu à la déportation mais y a perdu deux enfants et y laissera sa santé mentale Le jeune Elie nait à Bucarest en 1946. C'est là qu'il apprend le français. Son père ne songe qu'à fuir la Roumanie communiste et à gagner Israël . Un jour il disparait, enlevé par la Securitate et emprisonné trois mois à cause de ses demandes répétées de visa. En 1961 leur parvient enfin un certificat de voyage , Israël achetant à l'époque des Juifs à l'Etat roumain ( notre meilleur produit d'exportation avec le pétrole dixit Ceaucescu). Au sein de la drôle de famille qui accueille les arrivants en Terre promise, l'oncle Avi exercera une profonde influence sur l'adolescent, d'où le choix d'un nouveau patronyme : Barnavi.Après un séjour d'un an dans un kibboutz au nord du Neguev, les retrouvailles avec ses parents sont douloureuses : son père sera plus tard placé dans un Ehpad, et sa mère internée pour démence. Elie travaille pour payer ses études au collège français Saint-Joseph de Jaffa. Incorporé dans Tsahal, parachutiste volontaire, bientôt officier, il participe à la Guerre des Six Jours puis comme réserviste à la première guerre du Liban et à l'opération Paix en Galilée .A Jérusalem puis à Tel Aviv, des études de sciences politiques et d'histoire le font se passionner pour la séquence historique qui va de... 
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