L'Asie mineure après Alexandre, vers 323-vers 270 av. J.-C. : l'invention du monde hellénistique

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Auteur principal: Capdetrey, Laurent, 1972-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Rennes : Presses universitaires de Rennes, DL 2022.
Collection: Histoire
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Jusqu'à sa conquête par Alexandre le Grand en 334, l'Asie Mineure et l'Anatolie sont la frontière orientale du monde grec. Après sa mort, cet espace entre l'Egée et la Méditerranée orientale devient une sorte de pont intérieur ainsi qu'un lieu de légitimation des ambitions des différents successeurs du roi défunt. L'auteur analyse ce contexte et ses conséquences sur cet espace et ses habitants. ↑Electre 2022
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Résumé:Jusqu'à sa conquête par Alexandre le Grand en 334, l'Asie Mineure et l'Anatolie sont la frontière orientale du monde grec. Après sa mort, cet espace entre l'Egée et la Méditerranée orientale devient une sorte de pont intérieur ainsi qu'un lieu de légitimation des ambitions des différents successeurs du roi défunt. L'auteur analyse ce contexte et ses conséquences sur cet espace et ses habitants. ↑Electre 2022
Pendant des siècles, l'Asie Mineure et l'Anatolie ont constitué l'horizon oriental du monde grec. À partir de 334 av. J.-C., la conquête menée par Alexandre et les Macédoniens change brutalement la donne. Cette région complexe, composée de sous-ensembles aux identités géographiques et culturelles affirmées, devient alors durablement une sorte de pont intérieur entre l'Égée et la Méditerranée orientale et, au-delà, la Mésopotamie et le monde iranien. Mais à partir de la mort d'Alexandre en 323, elle devient aussi un lieu privilégié de l'affrontement entre ses successeurs et, ainsi, un espace de légitimation des ambitions des différents acteurs, notamment celles d'Antigone le Borgne. Dans le demi-siècle qui court des années 320 à 270, en raison de sa grande diversité territoriale et politique comme de son caractère stratégique, elle est aussi un espace essentiel d'expérimentation de ces formes inédites de domination que sont les pouvoirs royaux hellénistiques. Ce sont alors de nouvelles modalités de relations avec les communautés locales qui sont inaugurées, par tâtonnement, de nouveaux types d'espaces urbains qui se diffusent, de nouvelles conceptions des territoires royaux qui s'affirment, mais aussi de nouveaux réseaux d'échanges et de mobilité qui émergent. Dans ce processus, les rois et les dynastes ne sont pas les seuls à agir, et il faut rétablir le rôle des acteurs locaux, notamment les cités, dans ce processus complexe d'invention du monde hellénistique dans lequel la péninsule anatolienne occupe une part essentielle
Description:PUR = Presses universitaires de Rennes
Description matérielle:1 volume (491 p.-VI p. de pl.) : ill. en coul., cartes, couv. ill en coul. ; 24 cm.
Bibliographie:Bibliogr. p. 415-464. Notes bibliogr. Index
ISBN:9782753583603 (br.) :
ISSN:1255-2364