Sentir-penser avec la Terre : l'écologie au-delà de l'Occident

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Escobar, Arturo, 1952-
Autres auteurs: Andrade Pérez, Roberto, 19..-, Bonvalot, Anne-Laure, 1983-2022., Bordai, Ella, 19..-, Bourguignon, Claude, 1951-, Colin, Philippe, 1974-, Bednik, Anna.
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Éditions du Seuil, DL 2018.
Collection: Anthropocène
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: "Les avancées récentes de l'anthropologie l'ont amplement démontré: la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s'est imposée partout n'est pas la seule façon d'être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu'humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde, et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à "changer le monde". Il s'agit aujourd'hui de changer de monde. Des mouvements indigènes du Sud aux "zones à défendre" (ZAD) du Nord, les conflits politiques renvoient à des visions divergentes quant à la composition du monde et aux façons d'en prendre soin. Autrement dit, à un conflit ontologique. Comment, à l'heure de la crise écologique et face à l'échec de la mondialisation, penser cette dimension ontologique de la politique ? Comment engager notre transition, en dialogue avec les luttes des peuples non-occidentaux et les cosmologies non-modernes, pour habiter en conscience le plurivers, ce monde des mondes qu'est notre planète ?."
Traduit de: -- Sentipensar con la tierra, nuevas lecturas sobre desarollo, territorio y diferencia, cop. 2014
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Résumé:"Les avancées récentes de l'anthropologie l'ont amplement démontré: la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s'est imposée partout n'est pas la seule façon d'être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu'humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde, et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à "changer le monde". Il s'agit aujourd'hui de changer de monde. Des mouvements indigènes du Sud aux "zones à défendre" (ZAD) du Nord, les conflits politiques renvoient à des visions divergentes quant à la composition du monde et aux façons d'en prendre soin. Autrement dit, à un conflit ontologique. Comment, à l'heure de la crise écologique et face à l'échec de la mondialisation, penser cette dimension ontologique de la politique ? Comment engager notre transition, en dialogue avec les luttes des peuples non-occidentaux et les cosmologies non-modernes, pour habiter en conscience le plurivers, ce monde des mondes qu'est notre planète ?."
Critique de l'ontologie moderne occidentale fondée sur la partition entre nature et culture. L'auteur recense d'autres visions du monde et des moyens d'en prendre soin, des mouvements indigènes du Sud aux activistes des "zones à défendre" au Nord. Il invite à s'éveiller à d'autres cosmologies et à se défaire d'une approche politique de la question écologique. ↑Electre 2022
Description:Autres contributions : Claude Bourguignon (trad.), Philippe Colin (trad.)
Description matérielle:1 vol. (225 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm.
Bibliographie:Notes bibliographiques. Bibliographie p. [213]-225
ISBN:9782021389852 (br.) :