Thomas Perrot : "Les pouvoirs publics doivent promouvoir un numérique qui respecte les usagers".

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Publié dans: La revue Durable No 65
Support: Article de revue
Publié: 2020.
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Résumé: La pandémie de SARS-CoV-2 a fait monter comme jamais à la surface du débat public la question brûlante de la surveillance numérique. Mais d'une manière très paradoxale, puisque ce sont surtout les Etats qui ont été mis sur la sellette et moins les champions de la surveillance, en particulier les géants californiens Google, Facebook, Apple, Microsoft et Amazon. En cause : les applications anti-Covid que les Etats cherchent à diffuser pour suivre les porteurs du nouveau coronavirus à la trace. Le paradoxe est que ces applications anti-Covid ont en général été conçues pour protéger la confidentialité de leurs utilisateurs alors que, par exemple, l'essentiel des institutions d'enseignement supérieur et dans le monde ont fait appel à des outils numériques conçus pour capter des données personnelles de leurs utilisateurs sans que cela n'émeuve beaucoup les populations. A la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (Hepia) de Genève, Thomas Perrot, enseignant-chercheur en sciences sociales du numérique, livre son analyse de ce paradoxe et décrit les marges de manoeuvre et son action pour échapper à la surveillance et promouvoir un autre univers numérique.
Lien: Dans: La revue Durable
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Résumé:La pandémie de SARS-CoV-2 a fait monter comme jamais à la surface du débat public la question brûlante de la surveillance numérique. Mais d'une manière très paradoxale, puisque ce sont surtout les Etats qui ont été mis sur la sellette et moins les champions de la surveillance, en particulier les géants californiens Google, Facebook, Apple, Microsoft et Amazon. En cause : les applications anti-Covid que les Etats cherchent à diffuser pour suivre les porteurs du nouveau coronavirus à la trace. Le paradoxe est que ces applications anti-Covid ont en général été conçues pour protéger la confidentialité de leurs utilisateurs alors que, par exemple, l'essentiel des institutions d'enseignement supérieur et dans le monde ont fait appel à des outils numériques conçus pour capter des données personnelles de leurs utilisateurs sans que cela n'émeuve beaucoup les populations. A la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (Hepia) de Genève, Thomas Perrot, enseignant-chercheur en sciences sociales du numérique, livre son analyse de ce paradoxe et décrit les marges de manoeuvre et son action pour échapper à la surveillance et promouvoir un autre univers numérique.
Description matérielle:p. 9-13.
ISSN:1660-3192