Une histoire universelle des ruines, des origines aux Lumières

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Auteur principal: Schnapp, Alain, 1946-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Éditions du Seuil, DL 2020.
Collection: La librairie du XXIe siècle
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: L'historien et archéologue dresse un panorama de la relation que les civilisations ont entretenue avec leurs monuments et la mémoire de leur héritage. De la Mésopotamie jusqu'à la Renaissance européenne, il montre les attitudes très différentes adoptées par les peuples pour conserver leur passé, jusqu'à l'Europe des Lumières, dont le souci des ruines continue à prévaloir jusqu'au XXIe siècle. ↑Electre 2021
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Résumé:L'historien et archéologue dresse un panorama de la relation que les civilisations ont entretenue avec leurs monuments et la mémoire de leur héritage. De la Mésopotamie jusqu'à la Renaissance européenne, il montre les attitudes très différentes adoptées par les peuples pour conserver leur passé, jusqu'à l'Europe des Lumières, dont le souci des ruines continue à prévaloir jusqu'au XXIe siècle. ↑Electre 2021
Il n'existe pas plus d'hommes sans mémoire que de sociétés sans ruines. Cette Histoire universelle des ruines vise à élucider le rapport indissoluble que chaque civilisation entretient avec elles. L'Égypte ancienne confie la mémoire de ses souverains à des monuments gigantesques et à des inscriptions imposantes. D'autres sociétés préfèrent pactiser avec le temps, comme les Mésopotamiens, conscients de la vulnérabilité de leurs palais de briques crues, qui enterrent dans le sol leurs inscriptions commémoratives. Les Chinois de l'Antiquité et du Moyen Âge remettent le souvenir de leurs rois et de leurs grands hommes à des inscriptions sur pierre et sur bronze dont les antiquaires scrupuleux collectent les estampages. D'autres encore, les Japonais du sanctuaire d'Isé, détruisent puis reconstruisent à l'identique, en un cycle infini, leurs architectures de bois et de chaume. Ailleurs, dans le monde celtique et en Scandinavie, comme dans le monde arabo-musulman, ce sont les poètes ou les bardes qui ont la charge d'entretenir la mémoire. Les Grecs et les Romains considèrent les ruines comme un mal nécessaire qu'il faut apprendre à interpréter pour les maîtriser. Le monde médiéval occidental affrontera l'héritage antique avec une admiration fortement teintée de répulsion. Face à cette tradition, la Renaissance entreprend un retour d'un type nouveau à l'Antiquité, considérée comme un modèle du présent qu'il faut imiter pour mieux le dépasser. Les Lumières enfin bâtissent une conscience universelle des ruines qui s'est imposée à nous comme le "culte moderne des monuments" : un dialogue avec les ruines qui se veut universel et dont ce livre porte témoignage. Passant d'une civilisation l'autre, Alain Schnapp s'appuie autant sur des sources archéologiques que sur la poésie. Magnifiquement illustrée, cette somme est l'œuvre d'une vie.
Description matérielle:1 vol. (722 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
Bibliographie:Bibliogr. p. 661-[696]. Notes bibliogr. en bas de pages. Index
ISBN:9782021282504 (br.) :