Techno-féodalisme : critique de l'économie numérique
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Paris :
Zones,
DL 2020.
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Résumé: | L'utilisation actuelle des nouvelles technologies dans le monde recompose d'anciennes servitudes telles que la surveillance généralisée ou le brouillage entre l'économique et le politique. Pour défendre sa thèse, l'auteur met en avant cinq paradoxes de la Silicon Valley et retrace les usages contemporains du concept de féodalisme chez des penseurs comme Habermas, Supiot ou Graeber. ↑Electre 2021 |
Résumé: | L'utilisation actuelle des nouvelles technologies dans le monde recompose d'anciennes servitudes telles que la surveillance généralisée ou le brouillage entre l'économique et le politique. Pour défendre sa thèse, l'auteur met en avant cinq paradoxes de la Silicon Valley et retrace les usages contemporains du concept de féodalisme chez des penseurs comme Habermas, Supiot ou Graeber. ↑Electre 2021 "Au début des années 2020, le consensus de la Silicon Valley se délite. Inégalités folles, stagnation de la productivité, instabilité endémique la nouvelle économie n est pas advenue. Les algorithmes sont omniprésents, mais ce n est pas pour autant que le capitalisme s est civilisé. Au contraire. La thèse de ce livre est qu avec la digitalisation du monde se produit une grande régression. Retour des monopoles, dépendance des sujets aux plateformes, brouillage de la distinction entre l économique et le politique : les mutations à l œuvre transforment la qualité des processus sociaux et donnent une actualité nouvelle au féodalisme. L ouvrage commence par proposer une généalogie du consensus de la Silicon Valley et met en évidence les cinq paradoxes qui le minent. La thèse centrale est ensuite déroulée, rythmée par des développements sur les GAFA, les chaînes globales de valeur ou encore le système de crédit social chinois. Les grandes rmes se disputent le cyberspace pour prendre le contrôle sur des sources de données. Les sujets sont attachés à la glèbe numérique. Dans l ordre économique qui émerge, les capitaux délaissent la production pour se concentrer sur la prédation." Au début des années 2020, le consensus de la Silicon Valley se délite. Inégalités folles, stagnation de la productivité, instabilité endémique la nouvelle économie n est pas advenue. Les algorithmes sont omniprésents, mais ce n est pas pour autant que le capitalisme s est civilisé. Au contraire. La thèse de ce livre est qu avec la digitalisation du monde se produit une grande régression. Retour des monopoles, dépendance des sujets aux plateformes, brouillage de la distinction entre l économique et le politique : les mutations à l œuvre transforment la qualité des processus sociaux et donnent une actualité nouvelle au féodalisme. L ouvrage commence par proposer une généalogie du consensus de la Silicon Valley et met en évidence les cinq paradoxes qui le minent. La thèse centrale est ensuite déroulée, rythmée par des développements sur les GAFA, les chaînes globales de valeur ou encore le système de crédit social chinois. Les grandes rmes se disputent le cyberspace pour prendre le contrôle sur des sources de données. Les sujets sont attachés à la glèbe numérique. Dans l ordre économique qui émerge, les capitaux délaissent la production pour se concentrer sur la prédation. |
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Description: | Autres tirages : 2021, 2023 Zones est un label des Éditions La Découverte |
Description matérielle: | 1 volume (253 p.) : graph., couv. ill. ; 21 cm. |
Bibliographie: | Notes bibliogr. |
ISBN: | 9782355221156 (br.) : |