Biodiversité : un nouveau récit à écrire

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Blondel, Jacques, 1936-
Autres auteurs: Gouyon, Pierre-Henri, 1953-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Versailles : Quae, DL 2020.
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Alors que l'Anthropocène est l'ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d'une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l'auteur, la science et l'éthique peuvent encore lui porter secours. Jacques Blondel rappelle d'abord les fondements écologiques de l'aménagement de son habitat par tout être vivant, soulignant qu'aucun n'est allé aussi loin que les humains dans sa construction. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d'une vision catastrophiste du monde et d'une "nature confisquée", il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non humain et propose les chemins à emprunter pour y parvenir. L'auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique, dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d'une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu'il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit "de prendre à coeur le monde" selon une expression de Hannah Arendt. Nous guidant peu à peu vers des options d'écologie intégrative, où "tout est lié", il soulère la question de la légitimité d'un anthropo-centrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu'est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu'il nous apporte mais aussi pour ce qu'il est.
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Résumé:Alors que l'Anthropocène est l'ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d'une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l'auteur, la science et l'éthique peuvent encore lui porter secours. Jacques Blondel rappelle d'abord les fondements écologiques de l'aménagement de son habitat par tout être vivant, soulignant qu'aucun n'est allé aussi loin que les humains dans sa construction. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d'une vision catastrophiste du monde et d'une "nature confisquée", il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non humain et propose les chemins à emprunter pour y parvenir. L'auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique, dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d'une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu'il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit "de prendre à coeur le monde" selon une expression de Hannah Arendt. Nous guidant peu à peu vers des options d'écologie intégrative, où "tout est lié", il soulère la question de la légitimité d'un anthropo-centrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu'est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu'il nous apporte mais aussi pour ce qu'il est.
Description:La couv. porte en plus : "Habiter autrement la Terre"
Description matérielle:1 vol. (207 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm.
Bibliographie:Bibliogr. p. 191-207. Notes bibliogr.
ISBN:9782759232093 (br.) :