Faut-il sortir du permis défendu ?

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Publié dans: Nova et vetera n° 4
Auteur principal: Vermersch, Dominique, 1961-
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2020.
Sujets:
Résumé: Injonction largement ressassée lors de la réception d’Amoris Laetitia, « Il faut sortir du permis défendu » renvoie au caractère d’obligation de la loi morale. Emblèmes supposés de la chape morale rigoriste, les catégories permis et défendu seraient-elles donc définitivement inaptes à conduire la personne vers le bien ? Par un détour aux Saintes Ecritures, par l’analyse de l’intrication entre objet et intention, l’article esquisse le coût d’une telle sortie, comprise ici comme un essai improbant du proportionnalisme conséquentialiste à s’affranchir d’un intrinsécisme moral fondateur ; et ce, au prix d’un travestissement de la théorie de la cause à double effet. Laissé ainsi au milieu du gué, le dénommé gué de la complexité des situations, quel autre chemin que celui de l’obéissance à la loi, loi expression première de la miséricorde divine - ta loi me tient aux entrailles -, pourrait donc emprunter l’homme en réponse au don de Dieu et à son alliance ?
Lien: Dans: Nova et vetera
+ d'infos
Résumé:Injonction largement ressassée lors de la réception d’Amoris Laetitia, « Il faut sortir du permis défendu » renvoie au caractère d’obligation de la loi morale. Emblèmes supposés de la chape morale rigoriste, les catégories permis et défendu seraient-elles donc définitivement inaptes à conduire la personne vers le bien ? Par un détour aux Saintes Ecritures, par l’analyse de l’intrication entre objet et intention, l’article esquisse le coût d’une telle sortie, comprise ici comme un essai improbant du proportionnalisme conséquentialiste à s’affranchir d’un intrinsécisme moral fondateur ; et ce, au prix d’un travestissement de la théorie de la cause à double effet. Laissé ainsi au milieu du gué, le dénommé gué de la complexité des situations, quel autre chemin que celui de l’obéissance à la loi, loi expression première de la miséricorde divine - ta loi me tient aux entrailles -, pourrait donc emprunter l’homme en réponse au don de Dieu et à son alliance ?
Description matérielle:p. 381-399.
ISSN:0029-5027