L'impératif de la sobriété numérique : l'enjeu des modes de vie

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Auteur principal: Flipo, Fabrice, 1972-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Éditions Matériologiques, DL 2020.
Collection: Essais
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: La quatrième de couverture indique : "2020 est l'année de la sobriété numérique : entre la Feuille de route sur l'environnement et le numérique du Conseil national du numérique, l'avis du Sénat et le rapport du Shift Project, le sujet n'a jamais été aussi présent. Le déploiement de la 5G est interrogé, voire contesté : ne va-t-il pas accélérer le déluge de données ? La sobriété n'est-elle pas devenue un impératif ? N'implique-t-elle pas de questionner la 5G, voire d'enclencher une dénumérisation ? Cela revient-il à adopter le "modèle Amish", comme l'a dit l'exécutif ? Le numérique n'a-t-il pas connu des gains phénoménaux en matière d'efficacité énergétique, depuis l'ENIAC en 1945 qui consommait 150 kW, pour guère plus de 5000 opérations par seconde ? N'est-il pas une troisième révolution industrielle, inéluctable, voire même un stade supérieur de l'humanité? N'est-il pas aussi une très bonne manière de devenir milliardaire ? Cet ouvrage montre que oui, le numérique suit une trajectoire écologique et énergétique inquiétante : c'est le secteur dont l'empreinte environnementale croit le plus vite. Oui, le numérique s'est "imposé". Mais quand, comment, pourquoi, par qui ? Le lecteur trouvera des réponses dans ce travail fouillé de philosophie sociale, qui poursuit plusieurs buts distincts : définir le numérique, qui s'avère dépendre plus de la logistique que de Gutenberg ; montrer comment nous sommes devenus dépendants du numérique, en explorant les rapports du Credoc, de Xerfi ou de l'Arcep ; détailler les enjeux écologiques du numérique, au sein d'un cadre théorique dérivé de James C. Scott, autour du concept de "schème étatique" ; analyser le positionnement de divers acteurs dans ce qui fait l'historicité contemporaine ; théoriser ce que sont les modes de vie et comment ils évoluent, avec une thèse forte : c'est "l'effet de réseau" qui caractérise l'historicité humaine, un enjeu mésosociologique qui braque le projecteur sur les architectures de choix, à rebours des débats qui opposent les petits gestes et la révolution."
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100 1 |a Flipo, Fabrice,  |d 1972- 
245 1 2 |a L'impératif de la sobriété numérique :  |b l'enjeu des modes de vie   |c Fabrice Flipo. 
260 |a Paris :  |b Éditions Matériologiques,  |c DL 2020. 
300 |a 1 vol. (405 p.) :  |b ill., couv. ill. en coul. ;  |c 24 cm. 
490 0 |a Essais 
504 |a Bibliogr. et webliogr. p. [379]-400. Notes bibliogr. 
520 |a La quatrième de couverture indique : "2020 est l'année de la sobriété numérique : entre la Feuille de route sur l'environnement et le numérique du Conseil national du numérique, l'avis du Sénat et le rapport du Shift Project, le sujet n'a jamais été aussi présent. Le déploiement de la 5G est interrogé, voire contesté : ne va-t-il pas accélérer le déluge de données ? La sobriété n'est-elle pas devenue un impératif ? N'implique-t-elle pas de questionner la 5G, voire d'enclencher une dénumérisation ? Cela revient-il à adopter le "modèle Amish", comme l'a dit l'exécutif ? Le numérique n'a-t-il pas connu des gains phénoménaux en matière d'efficacité énergétique, depuis l'ENIAC en 1945 qui consommait 150 kW, pour guère plus de 5000 opérations par seconde ? N'est-il pas une troisième révolution industrielle, inéluctable, voire même un stade supérieur de l'humanité? N'est-il pas aussi une très bonne manière de devenir milliardaire ? Cet ouvrage montre que oui, le numérique suit une trajectoire écologique et énergétique inquiétante : c'est le secteur dont l'empreinte environnementale croit le plus vite. Oui, le numérique s'est "imposé". Mais quand, comment, pourquoi, par qui ? Le lecteur trouvera des réponses dans ce travail fouillé de philosophie sociale, qui poursuit plusieurs buts distincts : définir le numérique, qui s'avère dépendre plus de la logistique que de Gutenberg ; montrer comment nous sommes devenus dépendants du numérique, en explorant les rapports du Credoc, de Xerfi ou de l'Arcep ; détailler les enjeux écologiques du numérique, au sein d'un cadre théorique dérivé de James C. Scott, autour du concept de "schème étatique" ; analyser le positionnement de divers acteurs dans ce qui fait l'historicité contemporaine ; théoriser ce que sont les modes de vie et comment ils évoluent, avec une thèse forte : c'est "l'effet de réseau" qui caractérise l'historicité humaine, un enjeu mésosociologique qui braque le projecteur sur les architectures de choix, à rebours des débats qui opposent les petits gestes et la révolution." 
520 |a Un ouvrage consacré à l'empreinte écologique de la société numérique et à la trajectoire énergétique inquiétante du numérique en général. L'auteur propose une définition de ce dernier et analyse le positionnement des acteurs de son historicité contemporaine ainsi que l'évolution des modes de vie dans son sillage. ↑Electre 2020 
520 |a "2020 est l'année de la sobriété numérique : entre la Feuille de route sur l'environnement et le numérique du Conseil national du numérique, l'avis du Sénat et le rapport du Shift Project, le sujet n'a jamais été aussi présent. Le déploiement de la 5G est interrogé, voire contesté : ne va-t-il pas accélérer le déluge de données ? La sobriété n'est-elle pas devenue un impératif ? N'implique-t-elle pas de questionner la 5G, voire d'enclencher une dénumérisation ? Cela revient-il à adopter le "modèle Amish", comme l'a dit l'exécutif ? Le numérique n'a-t-il pas connu des gains phénoménaux en matière d'efficacité énergétique, depuis l'ENIAC en 1945 qui consommait 150 kW, pour guère plus de 5000 opérations par seconde ? N'est-il pas une troisième révolution industrielle, inéluctable, voire même un stade supérieur de l'humanité? N'est-il pas aussi une très bonne manière de devenir milliardaire ? Cet ouvrage montre que oui, le numérique suit une trajectoire écologique et énergétique inquiétante : c'est le secteur dont l'empreinte environnementale croit le plus vite. Oui, le numérique s'est "imposé". Mais quand, comment, pourquoi, par qui ? Le lecteur trouvera des réponses dans ce travail fouillé de philosophie sociale, qui poursuit plusieurs buts distincts : définir le numérique, qui s'avère dépendre plus de la logistique que de Gutenberg ; montrer comment nous sommes devenus dépendants du numérique, en explorant les rapports du Credoc, de Xerfi ou de l'Arcep ; détailler les enjeux écologiques du numérique, au sein d'un cadre théorique dérivé de James C. Scott, autour du concept de "schème étatique" ; analyser le positionnement de divers acteurs dans ce qui fait l'historicité contemporaine ; théoriser ce que sont les modes de vie et comment ils évoluent, avec une thèse forte : c'est "l'effet de réseau" qui caractérise l'historicité humaine, un enjeu mésosociologique qui braque le projecteur sur les architectures de choix, à rebours des débats qui opposent les petits gestes et la révolution." 
650 |a Philosophie sociale  |y 21e siècle 
650 |a Société numérique  |x Aspect environnemental 
650 |a Informatique  |x Appareils et matériel  |x Aspect environnemental 
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