La sculpture gothique : 1140-1430
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
[Vanves] :
Hazan,
DL 2020.
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Résumé: | Une monographie consacrée à la sculpture gothique, dont les premiers développements trouvent leurs origines dès le milieu du XIIe siècle, alors que l'art roman est encore en plein essor. Celle-ci se dévoile sur les églises et les cathédrales dont les décors illustrent les grands cycles de l'histoire chrétienne, mais aussi de façon autonome, notamment à partir du XIIIe siècle. ↑Electre 2020 |
Résumé: | Une monographie consacrée à la sculpture gothique, dont les premiers développements trouvent leurs origines dès le milieu du XIIe siècle, alors que l'art roman est encore en plein essor. Celle-ci se dévoile sur les églises et les cathédrales dont les décors illustrent les grands cycles de l'histoire chrétienne, mais aussi de façon autonome, notamment à partir du XIIIe siècle. ↑Electre 2020 "La sculpture gothique 'semble échapper à la loi du temps, appartenir à l'humanité de toujours'. Si Henri Focillon pouvait écrire une telle phrase en 1938, si le mot nous paraît familier aujourd'hui, chargé des prolongements multiples qu'il a désignés au fil du temps, du roman gothique anglais au courant de la contre-culture post-punk des années 1980, les penseurs de la Renaissance l'ont inventé par volonté de tourner la page. Intellectuels et artistes du XVe siècle voulaient s'affranchir du langage formel qui les précédait en l'associant à la barbarie, aux 'Goths'. L'art gothique a pourtant abouti, autour de 1400, à un style d'un raffinement extrême, rassemblant en un dernier moment les différents pays européens dans une même langue stylistique. Il avait éclos à partir du milieu du XIIe siècle, alors que l'art roman était encore en plein essor. Certains développements de l'architecture occidentale annoncèrent alors une rupture profonde et la sculpture évolua de façon décisive. les églises, notamment les grandes cathédrales, se couvrirent d'un décor sculpté foisonnant, à la fois didactique et séduisant, qui illustrait les grands cycles de l'histoire chrétienne et faisait appel à la sensibilité des fidèles. Les XIIIe et XIVe siècles furent aussi marqués par le retour à la ronde-bosse, le développement de la statuaire autonome, l'invention ou le recréation de genres disparus depuis l'Antiquité (les tombeaux et les portraits sculptés, la statue équestre), qui préfigurent tout ce que nous englobons aujourd'hui dans la notion de sculpture. Loin d'exprimer la barbarie que voulaient y voir, en forgeant ce terme, les intellectuels du Quattrocento, les sculptures réalisées en Occident entre la fin du XIIe et le début du XVe siècle illustrent un des sommets de l'humanisme européen, par la capacité qu'elles ont de transmettre aussi bien des valeurs transcendantes que les affects et les émotions d'ici-bas. Il était temps de consacrer une nouvelle somme à cet art prodigieux par ses formes et sa puissance d'expression. Dans un style clair et précis, Pierre-Yves Le Pogam, avec la collaboration de Sophie Jugie, envisage la sculpture gothique à la fois dans son développement artisitque à l'intérieur de l'Europe entière et dans ses divers contextes de création - commandes, ateliers, circulation des formes, etc. Illustré par une iconographie en partie inédite, cet ouvrage paraît dix ans après La Sculpture romane, de Jean-René Gaborit, auquel il offre un pendant. Car l'homme du Moyen Âge est plus que jamais "présent et debout parmi nous dans les pierres des monuments." |
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Description matérielle: | 1 vol. (439 p.) : ill. en coul., jaquette ill. ; 32 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. 418-432. Notes bibliogr. en fin d'ouvrage. Index |
ISBN: | 9782754110457 (rel. sous étui) : |