Orchidées, le labelle et la bête : Dans la prairie florissante, les orchidées sont passées maîtres dans un jeu de dupes ancestral. Ne fait pas l'amour qui croit.

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Publié dans: La Salamandre No 251
Auteur principal: Paul, Jean-Philippe, 19..-
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2019.
Sujets:
Résumé: Au fil du sentier, la chênaie ponctuée de pins laisse filtrer la lumière. Quelques pas supplémentaires et s'ouvre enfin une rayonnate lisière. Gardée par un bataillon de genévriers piquants, une pelouse escarpée déroule son tapis de graminées et de corolles vers la vallée. Le soleil de mai réjouit les habitants de ce havre bien exposé. Flambés, demi-deuils et argus bleus papillonnent à hauteur de genoux, telle une invitation à visiter la canopée de la prairie. Prenez le temps de vous pencher. Parmi les sobres épis de bromes, brizes et autres laîches, la palette du printemps s'expose : sauges, ornithogales, lotiers, euphorbes... L'envie de vous asseoir un instant devient irrésistible ? Délogez la soyeuse zygène et tâchez d'écraser le moins de trésor possible. Comme cet orchis brûlé coiffé d'une pyramide de frêles lutins blancs; maculés et casqués de pourpre. En arrière-plan, une splendeur émerge entre deux polygales :trois fleurs d'une orchidée tout à fait extraordinaire enguirlandent leur tige vert tendre. Et si vous vous allongiez ici pour la matinée ?
Lien: Dans: La Salamandre

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n° 251 (2019)
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