Ce que l'école peut encore pour la démocratie : deux ou trois choses que je sais (peut-être) de l'éducation et de la pédagogie

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal: Meirieu, Philippe, 1949-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Éditions Autrement, DL 2020.
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Pourquoi ne pas tenter de faire de nos classes le lieu de l'apprentissage, obstiné et joyeux à la fois, de la liberté de penser et de la capacité à fabriquer du commun ? " Face aux inégalités et aux injustices, à la montée des individualismes et des intégrismes, aux crises de toutes sortes qui menacent notre avenir commun, l'éducation peut-elle encore quelque chose ? Comment repenser notre École pour qu'elle soit en mesure de répondre à ces urgences ? Dans ce nouvel essai personnel et toujours engagé, Philippe Meirieu raconte son histoire de la pédagogie. Des " hussards noirs " de la République aux " enfants sauvages ", de Rousseau à Montessori, Freinet et tant d'autres, il livre une fresque passionnante qui revient sur les rencontres, les travaux et les engagements qui ont contribué à forger ses convictions. En s'y décrivant à la fois comme élève et professeur, étudiant et chercheur, père de famille et citoyen engagé, il déploie cette polyphonie de rôles dont il importe de se saisir pour concevoir une éducation pour tous et, peut-être, parvenir enfin à apprendre à nos enfants à penser par eux-mêmes et à travailler ensemble à la construction d'une société plus solidaire. Une ambition que les éducateurs peuvent incarner, dans les moindres gestes, au quotidien
Table des matières:
  • P. 9
  • Introduction. Et si nos démocraties avaient plus que jamais besoin de l'éducation pour dépasser l'individualisme social qui les menace ?
  • P. 25
  • 1. Ceci n'est pas un traité. La pédagogie est une aventure que l'on ne peut guère enfermer dans un système
  • P. 37
  • 2. Les certitudes ne font pas le printemps. L'éducation doit permettre à un sujet de se dégager de ses certitudes pour faire dialoguer ses convictions avec ses connaissances
  • P. 53
  • 3. "En pensée, en parole, par action et par omission...". Accusés de sacrifier les savoirs et de détruire l'autorité, les pédagogues ne peuvent se contenter, pour se défendre, d'exhiber leur générosité
  • P. 65
  • 4. Le rasoir d'Ockham. L'activité éducative n'est possible que si l'on postule que chacun peut apprendre et que tout échec est dépassable
  • P. 87
  • 5. Ébranlements et séisme. Le volontarisme éducatif se heurte à l'impossibilité d'exonérer autrui de son propre engagement dans ses apprentissages et son développement
  • P. 107
  • 6. Les mésaventures de la dialectique. Les pédagogues n'ont cessé de travailler sur la contradiction entre l'éducabilité de tous et la liberté de chacun
  • P. 125
  • 7. Le graal peut-être ? Pour assumer la tension qui la constitue, la pédagogie construit des "institutions" où les contraintes fécondes permettent l'émergence de la liberté
  • P. 153
  • 8. Les mille et une voies de l'exigence. Les chemins d'accès au savoir sont multiples et il faut les explorer inlassablement en permettant à chacun de s'exhausser au-dessus de lui même
  • P. 187
  • 9. L'école du commun. L'éducation et l'école ont un rôle essentiel à jouer pour construire un monde commun et sauver notre Terre-Patrie
  • P. 223
  • 10. "Éducateurs de tous les pays, unissez-vous...". Toutes les éducatrices et tous les éducateurs doivent résister ensemble à la prolétarisation de leur métier
  • P. 243
  • Conclusion. Pourquoi, malgré nos tâtonnements, nos déceptions et même nos échecs, nous devons continuer de croire en l'école et en l'éducation