Le nouvel esprit du capitalisme : postface inédite
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
[Paris] :
Gallimard,
DL 2011.
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Édition: | [Nouvelle édition avec une] postface inédite. |
Collection: | Tel
380 |
Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | Les auteurs tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme, à partir d'une analyse de l'ensemble des textes de management qui, des années 1970 à 1980, ont nourri la pensée du patronat : c'est dans ces années que le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer un capitalisme en réseau, fondé sur l'initiative des acteurs. ↑Electre 2020 |
Résumé: | Les auteurs tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme, à partir d'une analyse de l'ensemble des textes de management qui, des années 1970 à 1980, ont nourri la pensée du patronat : c'est dans ces années que le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer un capitalisme en réseau, fondé sur l'initiative des acteurs. ↑Electre 2020 La 4e de couv. indique : "Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé.Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la critique artiste - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la critique artiste . Comme, dans le même temps, la critique sociale manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent" |
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Description: | En appendice, choix de documents Autres tirages : 2012, 2013, 2014, 2016, 2017, 2020 |
Description matérielle: | 1 vol. (971 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. [885]-920. Notes bibliogr. Index |
ISBN: | 9782070131525 (br.) : |