Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

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Autres auteurs: Elia, Helena D'., Dollez, Nathalie.
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Toulouse : Érès éditions, DL 2019.
Collection: Centre Primo Levi
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: La 4e de couv. indique : " Je veux tout oublier , disent les personnes victimes de torture et de violence politique. Encombrées par une répétition traumatique, elles ne sont plus qu'un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'elles ne peuvent plus vivre mais qu'elles ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement. L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. Il peut prendre différentes formes : refoulement, démenti, forclusion ou encore mécanismes de non-oubli comme dans la mémoire traumatique. S'il est nécessaire, l'oubli peut aussi être une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de la littérature traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?"
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245 0 0 |a Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli   |c sous la direction de Helena D'Elia et Nathalie Dollez. 
260 |a Toulouse :  |b Érès éditions,  |c DL 2019. 
300 |a 1 vol. (176 p.) :  |b couv. ill. en coul. ;  |c 22 cm. 
490 0 |a Centre Primo Levi 
504 |a Notes bibliogr. en bas de pages 
520 |a La 4e de couv. indique : " Je veux tout oublier , disent les personnes victimes de torture et de violence politique. Encombrées par une répétition traumatique, elles ne sont plus qu'un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'elles ne peuvent plus vivre mais qu'elles ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement. L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. Il peut prendre différentes formes : refoulement, démenti, forclusion ou encore mécanismes de non-oubli comme dans la mémoire traumatique. S'il est nécessaire, l'oubli peut aussi être une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de la littérature traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?" 
520 |a Des contributions à l'attention des professionnels de la prise en charge des traumatismes psychiques liés aux violences politiques et à la torture notamment. Le lien entre oubli et souvenir est interrogé ainsi que la temporalité des sujets victimes d'une répétition traumatique tétanisante. ↑Electre 2020 
650 |a Psychologie  |x Résilience 
650 |a Victimes de torture  |x Psychologie 
650 |a Traumatisme psychique 
650 |a Mémoire 
650 |a Victimes de guerre  |x Psychologie 
700 1 |a Elia, Helena D'.  |4 pbd 
700 1 |a Dollez, Nathalie.  |4 pbd 
921 |a JPSY n˚367 (2019) 
922 |a psyclin 
993 |a Livre 
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