Politiques de la nature : comment faire entrer les sciences en démocratie
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Paris :
la Découverte,
DL 2004.
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Collection: | La Découverte-poche. Sciences humaines et sociales
166 |
Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | A la croisée de la philosophie des sciences et de la philosophie politique, Bruno Latour propose une nouvelle façon de considérer l'écologie politique. Pour lui, la solution repose sur une profonde redéfinition, à la fois de l'activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l'activité politique (comprise comme l'élaboration progressive d'un monde commun). ↑Electre 2020 |
Résumé: | A la croisée de la philosophie des sciences et de la philosophie politique, Bruno Latour propose une nouvelle façon de considérer l'écologie politique. Pour lui, la solution repose sur une profonde redéfinition, à la fois de l'activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l'activité politique (comprise comme l'élaboration progressive d'un monde commun). ↑Electre 2020 Comment combler le fossé apparemment infranchissable séparant les sciences (chargées de comprendre la nature) et la politique (chargée de régler la vie sociale), séparation dont les conséquences deviennent de plus en plus catastrophiques ? La nature a toujours constitué l une des deux moitiés de la vie publique celle qui nous unit , l autre moitié formant ce qu on appelle la politique, c est-à-dire le jeu des intérêts et des passions qui nous divise. L écologie politique a prétendu apporter une réponse mais, à cause des controverses scientifiques qu elle suscite, à cause de l incertitude sur les valeurs qu elle provoque, elle oblige à abandonner la nature comme mode d organisation publique. Selon Bruno Latour, la solution repose sur une profonde redéfinition à la fois de l activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l activité politique (comprise comme l élaboration progressive d un monde commun). Ce sont les conditions et les contraintes de telles redéfinitions qu il explore ici. Comment combler le fossé apparemment infranchissable séparant la science (chargée de comprendre la nature) et la politique (chargée de régler la vie sociale), séparation dont les conséquences - affaires du sang, de l'amiante, de la vache folle... - deviennent de plus en plus catastrophiques ? L'écologie politique a prétendu apporter une réponse à ce défi. Mais après de fracassants débuts, elle peine à renouveler la vie publique... Dans ce livre qui fait suite à Nous n'avons jamais été modernes (La Découverte, 1991), Bruno Latour propose une nouvelle façon de considérer l'écologie politique. La nature a toujours constitué l'une des deux moitiés de la vie publique, celle qui rassemble le monde commun que nous partageons tous, l'autre moitié formant ce qu'on appelle la politique, c'est-à-dire le jeu des intérêts et des passions. D'un côté ce qui nous unit, la nature, de l'autre ce qui nous divise, la politique. Et c'est pourquoi il est faux de prétendre que le souci de la nature caractériserait l'écologie politique : car à cause des controverses scientifiques qu'elle suscite, à cause de l'incertitude sur les valeurs qu'elle provoque, elle oblige à abandonner la nature comme mode d'organisation publique. La question devient donc : comment penser enfin la politique sans la nature ? Pour Bruno Latour, la solution repose sur une profonde redéfinition à la fois de l'activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l'activité politique (comprise comme l'élaboration progressive d'un monde commun). Ce sont les conditions et les contraintes de telles redéfinitions qu'il explore avec une grande rigueur dans cet essai novateur. |
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Description: | Autres tirages : 2008, 2013, 2021 |
Description matérielle: | 1 volume (382 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. 363-[373] |
ISBN: | 2707142190 (br.) : 9782707142191 (br.) |