Un immonde sans limite : 25 ans après Un monde sans limite

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Lebrun, Jean-Pierre, 1945-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Toulouse : Éditions Érès, DL 2020.
Collection: Point hors ligne
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes. Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés. L'auteur analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire.
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245 1 0 |a Un immonde sans limite :  |b 25 ans après Un monde sans limite   |c Jean-Pierre Lebrun. 
260 |a Toulouse :  |b Éditions Érès,  |c DL 2020. 
300 |a 1 vol. (282 p.) :  |b ill., couv. ill. ;  |c 22 cm. 
490 0 |a Point hors ligne 
504 |a Notes bibliogr. 
520 |a L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes. Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés. L'auteur analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire. 
520 |a Selon l'auteur, la fin du patriarcat et le déclin de la religion ont conduit à un individualisme exacerbé et à une crise du lien social. Il donne des repères afin de comprendre les enjeux de la société contemporaine et analyse les conséquences de l'individu total sur la vie psychique, politique ou encore l'éducation. ↑Electre 2020 
650 |a Individualisme 
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