Entretiens avec Anna Akhmatova

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Auteur principal: Čukovskaâ, Lidiâ Korneevna, 1907-1996.
Autres auteurs: Benech, Sophie, 1952-, Nivat, Lucile., Leibrich, Geneviève, 1935-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Le Bruit du temps, DL 2019.
Édition: [Nouvelle éd.].
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Recueil des entretiens entre les deux poétesses russes de novembre 1938 jusqu'à la mort d'A. Akhmatova en 1966. Durant cette période, L. Tchoukovskaïa tient un journal dans lequel elle note de mémoire leurs conversations, les poèmes récités par son amie ou les détails de sa vie quotidienne. Cette édition présente une traduction revue et complétée ainsi que la période 1963-1966 inédite en français. ↑Electre 2020
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Résumé:Recueil des entretiens entre les deux poétesses russes de novembre 1938 jusqu'à la mort d'A. Akhmatova en 1966. Durant cette période, L. Tchoukovskaïa tient un journal dans lequel elle note de mémoire leurs conversations, les poèmes récités par son amie ou les détails de sa vie quotidienne. Cette édition présente une traduction revue et complétée ainsi que la période 1963-1966 inédite en français. ↑Electre 2020
Lorsqu'elle sonne à la porte d'Anna Akhmatova, le 10 novembre 1938, et pénètre pour la première fois dans l'appartement sordide de l'ancien palais où vit l'un des plus célèbres poètes russes du xxe siècle, Lydia Tchoukovskaïa a trente et un ans, Akhmatova quarante-neuf. Les deux femmes se sont déjà croisées mais ne se sont jamais vraiment parlé. Akhmatova connaît le père de Lydia depuis 1912 : Korneï Tchoukovski et elle ont fréquenté les mêmes cercles artistiques et intellectuels avant la révolution. Quant à Lydia, elle voue un culte à son aînée et sait par coeur un grand nombre de ses poèmes. C'est cette mémoire prodigieuse qui lui vaudra de devenir l'une des gardiennes de l'oeuvre d'Akhmatova. Leur amitié commence au pire moment de la terreur stalinienne, qui les a toutes deux durement frappées à travers leurs proches. Dès lors et pendant ces presque trente années, elles vont se soutenir mutuellement dans le malheur. Mais ce qui les lie peut- être plus que tout, c'est leur amour pour la poésie et la langue russe. Chacune d'elles s'efforce de préserver l'authenticité de la pensée et de la langue au milieu d'un océan de mensonges. Or à partir de cette date et jusqu'à la mort de la poétesse en 1966, la jeune femme va tenir un journal dans lequel, à chacune de ses visites, elle note en rentrant chez elle leurs conversations, les poèmes qu'Akhmatova lui récite, des détails de sa vie quotidienne. Les plus de mille pages de ces Entretiens quasi quotidiens constituent donc un témoignage sans équivalent, autant sur la personnalité d'Akhmatova, que sur une époque, et même plusieurs époques de l'histoire de l'Union soviétique (la Terreur, la guerre, le Dégel, l'affaire Pasternak, l'affaire Brodsky, les débuts de la dissidence).
Description:En appendice, extraits des Cahiers de Tachkent, 1941-1942
La page de titre indique : "Les Entretiens de 1938 à 1955 ont été traduits par Lucile Nivat. Les Entretiens de 1956 à 1962 ont été traduits par Geneviève Leibrich. Ces traductions ont été revues et complétées par Sophie Benech. Les Entretiens de 1963 à 1966, ainsi que les Cahiers de Tachkent, ont été traduits par Sophie Benech. Edition, présentation et notes de Sophie Benech."
Description matérielle:1 vol. (1244 p.) ; 21 cm.
Bibliographie:Notes bibliogr. Index
ISBN:9782358731379 (br.) :