Sacraliser la nature : Une autre voie pour la protéger ?

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Publié dans: Le Courrier de la nature No 319
Auteur principal: Sajaloli, Bertrand, 1958-
Autres auteurs: Gresillon, Etienne, 1978-
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2019.
Sujets:
Résumé: Sanctuaire de la faune sauvage, temple de la nature, cathédrale du vivant, miracle de la vie... les écosystèmes les plus riches sont souvent décrits par les naturalistes et les citoyens conscients de l'érosion de la biodiversité en des termes religieux révélant ainsi à la fois leur caractère précieux mais aussi l'attention et le culte dont ils sont, ou pourraient être , l'objet. De même, les menaces ou destructions qu'ils subissent trop souvent, surtout si elles sont motivées par le profit individuel, déclenchent l'émotion publique et sont qualifiées de profanation, de sacrilège, d'hérésie, de péché... La proximité sémantique entre les termes relevant de la protection de la nature et ceux s'apparentant à des pratiques spirituelles est donc forte et conduit à s'interroger sur les liens entre religions, croyances et écologie. A l'heure de Gaïa, le "sacre de la nature" n'est-il qu'une figure de style ou revêt-il des fondements spirituels plus profonds ? Inversement, sacraliser la nature peut-il conduire à une meilleure protection des milieux ?
Lien: Dans: Le Courrier de la nature
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300 |a p. 41-45. 
520 |a Sanctuaire de la faune sauvage, temple de la nature, cathédrale du vivant, miracle de la vie... les écosystèmes les plus riches sont souvent décrits par les naturalistes et les citoyens conscients de l'érosion de la biodiversité en des termes religieux révélant ainsi à la fois leur caractère précieux mais aussi l'attention et le culte dont ils sont, ou pourraient être , l'objet. De même, les menaces ou destructions qu'ils subissent trop souvent, surtout si elles sont motivées par le profit individuel, déclenchent l'émotion publique et sont qualifiées de profanation, de sacrilège, d'hérésie, de péché... La proximité sémantique entre les termes relevant de la protection de la nature et ceux s'apparentant à des pratiques spirituelles est donc forte et conduit à s'interroger sur les liens entre religions, croyances et écologie. A l'heure de Gaïa, le "sacre de la nature" n'est-il qu'une figure de style ou revêt-il des fondements spirituels plus profonds ? Inversement, sacraliser la nature peut-il conduire à une meilleure protection des milieux ? 
650 |a Environnement  |x Protection 
650 |a Écologie 
650 |a Nature  |x Aspect religieux. 
650 |a Articles de périodiques 
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