Donner le vertige : les arts immersifs

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal: Andrieu, Bernard, 1959-
Autres auteurs: Chassay, Jean-François, 1959-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Montréal : Liber, DL 2014.
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Ce livre s'inscrit dans un projet d'anthropologie sensorielle de l'intime. On y montre comment l'expérience du vertige dévoile une part cachée de notre écologie corporelle : plonger dans son corps, lorsque le vertige nous prend, traduit moins un désir de disparaître en s'évanouissant qu'une sensibilité émersant en nous. En retournant ainsi la peau, le vertige révèle une cartographie descavernes intérieures.Se donner le vertige en y étant contraint ou de manière volontaire est une expérience enivrante. Le déséquilibre du cerveau que nous éprouvons dans le vide, dans l'isolement sensoriel, dans les effets internes des machines est tel que nous avons alors du mal à distinguer ce qui se produit en nous de ce qui provient du monde, notre vue se voile, nos sensations s'avivent et notre empathie s'active inconsciemment. Accepter son vertige, c'est consentir à communiquer avec son cerveau dans une relation plus directe entre corps et monde.La profondeur du corps est le continent noir qu'il reste à explorer par des enquêtes en première personne et des entretiens qualitatifs dont on trouvera ici d'éloquents exemples. ↑Electre 2020
LEADER 02005nam a22002777a 4500
001 364372
008 141118t20142014xxe ||| |||| 00| 0 fre d
020 |a 9782895784357 (br.) :  |c 19 EUR 
024 |a 9782895784357 
041 0 |a fre 
082 |a 128.6  |z fre 
100 1 |a Andrieu, Bernard,  |d 1959- 
245 1 0 |a Donner le vertige :  |b les arts immersifs   |c Bernard Andrieu ; préface de Jean-François Chassay. 
260 |a Montréal :  |b Liber,  |c DL 2014. 
300 |a 1 vol. (219 p.) :  |b couv. ill. en coul. ;  |c 22 cm. 
504 |a Bibliogr. p. [201]-219. Notes bibliogr. 
520 |a Ce livre s'inscrit dans un projet d'anthropologie sensorielle de l'intime. On y montre comment l'expérience du vertige dévoile une part cachée de notre écologie corporelle : plonger dans son corps, lorsque le vertige nous prend, traduit moins un désir de disparaître en s'évanouissant qu'une sensibilité émersant en nous. En retournant ainsi la peau, le vertige révèle une cartographie descavernes intérieures.Se donner le vertige en y étant contraint ou de manière volontaire est une expérience enivrante. Le déséquilibre du cerveau que nous éprouvons dans le vide, dans l'isolement sensoriel, dans les effets internes des machines est tel que nous avons alors du mal à distinguer ce qui se produit en nous de ce qui provient du monde, notre vue se voile, nos sensations s'avivent et notre empathie s'active inconsciemment. Accepter son vertige, c'est consentir à communiquer avec son cerveau dans une relation plus directe entre corps et monde.La profondeur du corps est le continent noir qu'il reste à explorer par des enquêtes en première personne et des entretiens qualitatifs dont on trouvera ici d'éloquents exemples. ↑Electre 2020 
650 |a Homme  |x Attitude et mouvement 
650 |a Vertige 
650 |a Sens et sensations 
650 |a Corps (philosophie) 
700 1 |a Chassay, Jean-François,  |d 1959-  |4 aui 
993 |a Livre 
994 |a BC 
995 |a 18176802X 
997 |0 364372