Naissance du sous-homme au coeur des Lumières : les races, les femmes, le peuple
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Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Poitiers :
Dominique Martin Morin,
2014.
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Collection: | L'homme des droits de l'homme
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Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | Selon l'auteur, historien des idées politiques et du droit, les philosophes des Lumières ont souvent été loués pour l'importance accordée à l'idée d'unité du genre humain alors qu'ils en sont venus à nier la notion même d'humanité comme essence au nom du progrès. L'humanité est devenue dans leur discours friable, et les ethnies exotiques, les femmes et le peuple en général en feront les frais. ↑Electre 2019 |
Résumé: | Selon l'auteur, historien des idées politiques et du droit, les philosophes des Lumières ont souvent été loués pour l'importance accordée à l'idée d'unité du genre humain alors qu'ils en sont venus à nier la notion même d'humanité comme essence au nom du progrès. L'humanité est devenue dans leur discours friable, et les ethnies exotiques, les femmes et le peuple en général en feront les frais. ↑Electre 2019 La 4e de couverture indique : "Un mérite essentiel de l'esprit des Lumières ? Avoir promu et fortifié la haute idée d'une unité du genre humain. Tous les traités, tous les manuels, tous ceux qui forgent l'opinion en réitèrent l'affirmation avec un tel ensemble et un tel enthousiasme, qu'il est probable qu'ils y croient. Etrange phénomène : la réalité est très différente. L'esprit de libre examen, dont également sont crédités avec ferveur les " philosophes ", ceux-ci l'ont appliqué, parmi d'autres objets de quelque conséquence, à la notion même de l'humanité, qu'ils en sont venus à nier comme essence au nom du progrès. Il en résulte, sous leur plume, au moins à titre de tendance très appuyée, une dilution du genre humain dans l'animalité, dilution d'autant plus séduisante à leurs yeux qu'elle bat en brèche, comme dépassée scientifiquement, la conception biblique de l'homme. Les retombées n'en sont pas minces. L'humanité, dans le propos des " philosophes ", devient friable. Lorsque ceux-ci vont jusqu'au bout des conséquences de leurs principes, des éboulements s'ensuivent, qui sont spectaculaires : ce sont des pans entiers de la famille humaine qui se trouvent dissociés de l'humanité pleine, qui sont " bestialisés " ou sous-humanisés, ou exposés à l'être. Pierre-André Taguieff avait pu l'écrire : le siècle des Lumières est bien celui, effectivement, " de la construction intellectuelle du "sous-homme" "Un mérite essentiel de l'esprit des Lumières ? Avoir promu et fortifié la haute idée d'une unité du genre humain. Tous les traités, tous les manuels, tous ceux qui forgent l'opinion en réitèrent l'affirmation avec un tel ensemble et un tel enthousiasme, qu'il est probable qu'ils y croient. Etrange phénomène : la réalité est très différente. L'esprit de libre examen, dont également sont crédités avec ferveur les " philosophes ", ceux-ci l'ont appliqué, parmi d'autres objets de quelque conséquence, à la notion même de l'humanité, qu'ils en sont venus à nier comme essence au nom du progrès. Il en résulte, sous leur plume, au moins à titre de tendance très appuyée, une dilution du genre humain dans l'animalité, dilution d'autant plus séduisante à leurs yeux qu'elle bat en brèche, comme dépassée scientifiquement, la conception biblique de l'homme. Les retombées n'en sont pas minces. L'humanité, dans le propos des " philosophes ", devient friable. Lorsque ceux-ci vont jusqu'au bout des conséquences de leurs principes, des éboulements s'ensuivent, qui sont spectaculaires : ce sont des pans entiers de la famille humaine qui se trouvent dissociés de l'humanité pleine, qui sont " bestialisés " ou sous-humanisés, ou exposés à l'être. Pierre-André Taguieff avait pu l'écrire : le siècle des Lumières est bien celui, effectivement, " de la construction intellectuelle du "sous-homme" |
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Description matérielle: | 1 vol. (434 p.) ; 23 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. 393-423. Notes bibliogr. en bas de page. Index |
ISBN: | 9782856523490 (br.) : |