La dignité au regard du droit : actes du XXVIIe colloque national de la Confédération des juristes catholiques de France

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Collectivité auteur: Colloque national des juristes catholiques :Paris).
Autres auteurs: Colloque national des juristes catholiques, Bruguès, Jean-Louis, 1943-, Ribes, Didier, 1975-, Bioy, Xavier, 1973-, Desgorces, Richard, 19..-, Leveneur, Laurent, 1959-, Forges, Jean-Michel de, 1944-, D'Onorio, Joël-Benoît.
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Pierre Téqui éditeur, DL 2015, cop. 2015.
Collection: Collection de la Confédération des juristes catholiques de France
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: La 4e de couverture indique : "Bien que n'étant pas un concept juridique, mais une notion philosophique et morale récupérée par le droit, le principe de la dignité humaine a néanmoins acquis une valeur normative du plus haut niveau depuis qu'il a été introduit dans les Constitutions de la plupart des Etats européens et dans nombre de conventions internationales ou de lois nationales, comme en témoignent les auteurs de cet ouvrage. Pour autant, les contradictions ne manquent pas entre les consécrations officielles de ce principe et ses interprétations en vue de son application effective, que ce soit dans le domaine de la bioéthique, du respect de la vie naissante ou finissante, ou des droits fondamentaux des personnes, notamment des enfants, souvent malmenés par des législations qui doivent plus à la force des idéologies qu'à la vertu de justice. Si bien que le mot de dignité peut aussi ête détourné pour servir de paravent au subjectivisme le plus radical selon lequel chacun se fait sa propre idée de la dignité personnelle et de la conduite de sa vie - voire de sa mort -, sans considération pour l'ordre objectif de la nature et du droit. Or, la dignité de l'homme constitue le coeur même du droit : puisque le droit est le propre de l'homme et qu'il est fait pour l'homme, il ne peut ignorer que l'homme n'est sujet de droit qu'en raison de sa dignité intrinsèque, base même de tous ses droits fondamentaux et de l'immunité juridique qu'il induisent dans l'ordre social. La dignité humaine est donc antérieure à l'Etat et aux droits auxquels elle s'impose. Elle ne peut donc avoir qu'un origine transcendante."
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111 2 |a Colloque national des juristes catholiques  |n (27  |c  :Paris). 
245 1 3 |a La dignité au regard du droit :  |b actes du XXVIIe colloque national de la Confédération des juristes catholiques de France   |c Mgr. Jean-Louis Bruguès, Didier Ribes, Xavier Bioy... [et al.] ; sous la direction de Joël-Benoît d'Onorio. 
260 |a Paris :  |b Pierre Téqui éditeur,  |c DL 2015, cop. 2015. 
300 |a 1 vol. (187 p.) :  |b couv. ill. en coul. ;  |c 22 cm. 
490 0 |a Collection de la Confédération des juristes catholiques de France 
500 |a Autres contributions : Richard Desgorces, Laurent Leveneur, Jean-Michel Lemoyne de Forges (auteurs) 
504 |a Notes bibliogr. en bas de pages 
520 |a La 4e de couverture indique : "Bien que n'étant pas un concept juridique, mais une notion philosophique et morale récupérée par le droit, le principe de la dignité humaine a néanmoins acquis une valeur normative du plus haut niveau depuis qu'il a été introduit dans les Constitutions de la plupart des Etats européens et dans nombre de conventions internationales ou de lois nationales, comme en témoignent les auteurs de cet ouvrage. Pour autant, les contradictions ne manquent pas entre les consécrations officielles de ce principe et ses interprétations en vue de son application effective, que ce soit dans le domaine de la bioéthique, du respect de la vie naissante ou finissante, ou des droits fondamentaux des personnes, notamment des enfants, souvent malmenés par des législations qui doivent plus à la force des idéologies qu'à la vertu de justice. Si bien que le mot de dignité peut aussi ête détourné pour servir de paravent au subjectivisme le plus radical selon lequel chacun se fait sa propre idée de la dignité personnelle et de la conduite de sa vie - voire de sa mort -, sans considération pour l'ordre objectif de la nature et du droit. Or, la dignité de l'homme constitue le coeur même du droit : puisque le droit est le propre de l'homme et qu'il est fait pour l'homme, il ne peut ignorer que l'homme n'est sujet de droit qu'en raison de sa dignité intrinsèque, base même de tous ses droits fondamentaux et de l'immunité juridique qu'il induisent dans l'ordre social. La dignité humaine est donc antérieure à l'Etat et aux droits auxquels elle s'impose. Elle ne peut donc avoir qu'un origine transcendante." 
520 |a Contributions consacrées à l'interprétation juridique de la notion de dignité humaine. Après avoir observé ce qu'en disent la philosophie et la théologie morale, elles s'interrogent sur sa valeur, sa place dans la hiérarchie des normes, ses sources, notamment européennes, la jurisprudence, etc. ↑Electre 2018 
650 |a Dignité de la personne (droit) 
650 |a Dignité humaine  |x Aspect religieux  |x Christianisme 
700 0 |a Bruguès, Jean-Louis,  |d 1943-  |4 aut 
700 1 |a Ribes, Didier,  |d 1975-  |4 aut 
700 1 |a Bioy, Xavier,  |d 1973-  |4 aut 
700 1 |a Desgorces, Richard,  |d 19..-  |4 aut 
700 1 |a Leveneur, Laurent,  |d 1959-  |4 aut 
700 1 |a Forges, Jean-Michel de,  |d 1944-  |4 aut 
700 1 |a D'Onorio, Joël-Benoît.  |4 pbd 
993 |a Livre 
994 |a BC 
995 |a 191319120 
997 |0 354797