Recherche et Ingénierie au service des acteurs de l’assainissement : Avancées et perspectives
Enregistré dans:
Publié dans: | Sciences, eaux & territoires N° 9 |
---|---|
Auteur principal: | |
Autres auteurs: | |
Support: | Article en ligne |
Langue: | Français |
Publié: |
2012.
|
Sujets: | |
Résumé: | En charge depuis maintenant cinq ans au niveau national de la mise en œuvre de la DERU et des discussions avec la Commission européenne sur les procédures contentieuses qui y sont liées, je ne peux que me féliciter de cette publication qui permet de diffuser à l’ensemble des acteurs de l’assainissement le résultat de plusieurs années de recherche dans le domaine du traitement des eaux usées. J’ai la chance de participer à des discussions passionnantes sur nombre de sujets abordés dans cet ouvrage. Ce sont plus de quatre milliards d'euros qui sont dépensés chaque année en investissement sur la collecte et le traitement des eaux usées, soit, avec l'eau potable, les dépenses les plus importantes des collectivités dans le secteur de l'eau. Ces dépenses ont un effet direct sur l'amélioration de la qualité des milieux aquatiques. Pour le ministère chargé de l’écologie, Irstea est un des acteurs majeurs de la recherche publique française en assainissement et apporte un appui important pour la mise en œuvre des politiques publiques de ce domaine dont les priorités sont aujourd’hui inscrites dans le nouveau plan national assainissement 2012-2018. Irstea a développé de nombreux partenariats avec le secteur industriel pour aider à la mise au point et à la fiabilisation de nouveaux procédés et s’inscrit pleinement dans la dynamique d’innovation industrielle autour du traitement des eaux usées. Je ne peux que me féliciter du rôle majeur joué par Irstea dans le développement de la filière de traitement des eaux usées par filtres plantés de roseaux, qui se décline au niveau du traitement des boues ou des produits de vidange en lit de séchage planté de roseaux. Ces technologies innovantes équipent aujourd’hui avec efficacité de nombreuses petites collectivités. Cette référence est maintenant internationale et les recherches d'optimisation qui sont maintenant menées dans les départements d'Outre-mer présentent beaucoup d'intérêt. Après cinq années durant lesquelles les services de l'État se sont concentrés sur la mise en conformité des moyennes et grosses agglomérations d'assainissement (> 2 000 équivalent-habitants), un des enjeux du nouveau plan assainissement concerne la mise en conformité des petites stations au regard des objectifs 2015 de bon état des eaux demandés par la directive cadre sur l'eau (DCE). Le travail partenarial autour du groupe EPNAC est fondamental pour évaluer les différentes filières de traitement que peuvent choisir les collectivités. La caractérisation des zones de rejet végétalisées (ZRV), qui se généralisent, s'inscrit dans ce cadre. Il est important de guider les collectivités pour qu'elles choisissent des dispositifs efficaces et faciles d'entretien. Je tenais à remercier particulièrement Irstea sur son expertise qui a permis, à certaines stations, une mise en conformité provisoire rapide avec plusieurs années d’avance sur l’échéance initialement programmée. Cela a contribué à éviter une condamnation financière de la France de plusieurs centaines de millions d’euros que nous aurait demandés la Commission européenne pour retard excessif dans la bonne application de la DERU. |
Accès en ligne: | Accès à l'article en ligne |
Lien: | Dans:
Sciences, eaux & territoires |
Résumé: | En charge depuis maintenant cinq ans au niveau national de la mise en œuvre de la DERU et des discussions avec la Commission européenne sur les procédures contentieuses qui y sont liées, je ne peux que me féliciter de cette publication qui permet de diffuser à l’ensemble des acteurs de l’assainissement le résultat de plusieurs années de recherche dans le domaine du traitement des eaux usées. J’ai la chance de participer à des discussions passionnantes sur nombre de sujets abordés dans cet ouvrage. Ce sont plus de quatre milliards d'euros qui sont dépensés chaque année en investissement sur la collecte et le traitement des eaux usées, soit, avec l'eau potable, les dépenses les plus importantes des collectivités dans le secteur de l'eau. Ces dépenses ont un effet direct sur l'amélioration de la qualité des milieux aquatiques. Pour le ministère chargé de l’écologie, Irstea est un des acteurs majeurs de la recherche publique française en assainissement et apporte un appui important pour la mise en œuvre des politiques publiques de ce domaine dont les priorités sont aujourd’hui inscrites dans le nouveau plan national assainissement 2012-2018. Irstea a développé de nombreux partenariats avec le secteur industriel pour aider à la mise au point et à la fiabilisation de nouveaux procédés et s’inscrit pleinement dans la dynamique d’innovation industrielle autour du traitement des eaux usées. Je ne peux que me féliciter du rôle majeur joué par Irstea dans le développement de la filière de traitement des eaux usées par filtres plantés de roseaux, qui se décline au niveau du traitement des boues ou des produits de vidange en lit de séchage planté de roseaux. Ces technologies innovantes équipent aujourd’hui avec efficacité de nombreuses petites collectivités. Cette référence est maintenant internationale et les recherches d'optimisation qui sont maintenant menées dans les départements d'Outre-mer présentent beaucoup d'intérêt. Après cinq années durant lesquelles les services de l'État se sont concentrés sur la mise en conformité des moyennes et grosses agglomérations d'assainissement (> 2 000 équivalent-habitants), un des enjeux du nouveau plan assainissement concerne la mise en conformité des petites stations au regard des objectifs 2015 de bon état des eaux demandés par la directive cadre sur l'eau (DCE). Le travail partenarial autour du groupe EPNAC est fondamental pour évaluer les différentes filières de traitement que peuvent choisir les collectivités. La caractérisation des zones de rejet végétalisées (ZRV), qui se généralisent, s'inscrit dans ce cadre. Il est important de guider les collectivités pour qu'elles choisissent des dispositifs efficaces et faciles d'entretien. Je tenais à remercier particulièrement Irstea sur son expertise qui a permis, à certaines stations, une mise en conformité provisoire rapide avec plusieurs années d’avance sur l’échéance initialement programmée. Cela a contribué à éviter une condamnation financière de la France de plusieurs centaines de millions d’euros que nous aurait demandés la Commission européenne pour retard excessif dans la bonne application de la DERU. |
---|