120 m3 : Le consommateur d'eau en question

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Publié dans: Sciences, eaux & territoires N° 10
Auteur principal: Barbier, Rémi.
Autres auteurs: Montginoul, Marielle.
Support: Article en ligne
Langue: Français
Publié: 2013.
Sujets:
Résumé: Selon le baromètre annuel du Centre d'information sur l'eau, 69 % des Français déclarent boire l’eau du robinet au moins une fois par jour, alors que, paradoxalement, leur confiance dans la qualité de cette eau s’érode d’année en année (ils étaient 78 % à avoir confiance en 2012 contre 86 % en 2010 et 80 % en 2011). Pourquoi le consommateur d’eau estime la qualité de l’eau du robinet peu fiable ? Paradoxalement, l’évolution la plus marquante au cours du vingtième siècle en termes de consommation d’eau domestique, a été la disponibilité d’une eau potable à domicile pour chaque ménage, dont la qualité a permis de faire disparaître les risques sanitaires majeurs liées à une eau polluée (épidémies). Aujourd’hui, d’autres défis sont devant nous. Les enjeux environnementaux pèsent sur la disponibilité des ressources en eau (en quantité, mais aussi en qualité en raison de la pollution) et accentuent les tensions entre usages. Rappelons que la majorité de la demande en eau provient de l’agriculture et de l’industrie, la consommation domestique des ménages représente seulement 10 à 30 % de la consommation totale d’eau dans les pays de l’OCDE. Depuis quelques années, en Europe, les politiques communautaires et nationales mettent l’accent sur une meilleure utilisation de la ressource en eau. De surcroît, le renouvellement du patrimoine enterré pèse sur des budgets contraints ; la baisse des consommations constatée induit une baisse des recettes et menace l’équilibre budgétaire des services. En effet, 80 % à 95 % de leurs coûts sont fixes et ne dépendent pas des volumes d’eau distribués. Une « vigilance citoyenne » s’exerce de multiples façons tandis que de nouveaux droits font leur apparition (droit à l’eau). Ce numéro de la revue Sciences Eaux & Territoires se concentre essentiellement sur la consommation d’eau domestique, ses ressorts et contraintes. Une meilleure connaissance des perceptions et préférences des consommateurs en matière de qualité de l’eau et de consommation, et une analyse approfondie des déterminants (prix de l’eau, éducation) de la consommation sont en effet indispensables pour construire une politique de la consommation d’eau cohérente, partagée et juste. Ce numéro apporte une pierre à l’édifice de cette réflexion globale. D’autres pierres concernant la question du financement du réseau d’eau potable ou le débat régie publique versus gestion déléguée, suivront sans aucun doute. La revue s’en fera l’écho.
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Lien: Dans: Sciences, eaux & territoires
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505 0 |a Avant-propos ; L’eau courante et le consommateur : comprendre les défis pour le gestionnaire de services au regard de l'expérience de Nantes Métropole ; Eau de consommation, risque, santé ; Le consommateur d’eau : esquisse de portrait ; Témoignage : L’eau à Paris : quelles perceptions en ont les usagers ? ; Droit à l’eau : de l’assujetti<U+2026> au consommateur éco-citoyen ; Focus : Un essai de mise en politique de l’eau potable : l’atelier citoyen Dem’eau ; La difficile émergence du droit à l’eau, de sa reconnaissance internationale à sa mise en œuvre à l’échelle nationale : les cas de la France et du Royaume-Uni ; La consommation d’eau en France : historique, tendances contemporaines, déterminants ; Focus : Le cas de Nantes Métropole : un cas à part ? ; Prévoir la demande en eau potable : une comparaison des méthodes utilisées en France et en Californie ; Sydney, une ville ayant choisi d'économiser l'eau ; Le compteur d’eau : enjeux passés et actuels ; Les substituts au réseau : arbitrages des consommateurs et conséquences pour le gestionnaire <U+2013> Réflexion à partir de l’exemple des forages privés 
520 |a Selon le baromètre annuel du Centre d'information sur l'eau, 69 % des Français déclarent boire l’eau du robinet au moins une fois par jour, alors que, paradoxalement, leur confiance dans la qualité de cette eau s’érode d’année en année (ils étaient 78 % à avoir confiance en 2012 contre 86 % en 2010 et 80 % en 2011). Pourquoi le consommateur d’eau estime la qualité de l’eau du robinet peu fiable ? Paradoxalement, l’évolution la plus marquante au cours du vingtième siècle en termes de consommation d’eau domestique, a été la disponibilité d’une eau potable à domicile pour chaque ménage, dont la qualité a permis de faire disparaître les risques sanitaires majeurs liées à une eau polluée (épidémies). Aujourd’hui, d’autres défis sont devant nous. Les enjeux environnementaux pèsent sur la disponibilité des ressources en eau (en quantité, mais aussi en qualité en raison de la pollution) et accentuent les tensions entre usages. Rappelons que la majorité de la demande en eau provient de l’agriculture et de l’industrie, la consommation domestique des ménages représente seulement 10 à 30 % de la consommation totale d’eau dans les pays de l’OCDE. Depuis quelques années, en Europe, les politiques communautaires et nationales mettent l’accent sur une meilleure utilisation de la ressource en eau. De surcroît, le renouvellement du patrimoine enterré pèse sur des budgets contraints ; la baisse des consommations constatée induit une baisse des recettes et menace l’équilibre budgétaire des services. En effet, 80 % à 95 % de leurs coûts sont fixes et ne dépendent pas des volumes d’eau distribués. Une « vigilance citoyenne » s’exerce de multiples façons tandis que de nouveaux droits font leur apparition (droit à l’eau). Ce numéro de la revue Sciences Eaux & Territoires se concentre essentiellement sur la consommation d’eau domestique, ses ressorts et contraintes. Une meilleure connaissance des perceptions et préférences des consommateurs en matière de qualité de l’eau et de consommation, et une analyse approfondie des déterminants (prix de l’eau, éducation<U+2026>) de la consommation sont en effet indispensables pour construire une politique de la consommation d’eau cohérente, partagée et juste. Ce numéro apporte une pierre à l’édifice de cette réflexion globale. D’autres pierres concernant la question du financement du réseau d’eau potable ou le débat régie publique versus gestion déléguée, suivront sans aucun doute. La revue s’en fera l’écho. 
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