Le musée, l'origine de l'esthétique

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Déotte, Jean-Louis, 1946-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Paris : Éd. l'Harmattan, cop. 1993
Collection: La philosophie en commun
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: "Il y a une puissance d'art du musée - une "poétique" au sens fort - qu'il faut restaurer contre la critique inaugurale d'un Quatremère de Quincy ou d'un Valéry. Car l'ouverture de cette institution publique est indissociable de la critique esthétique, de l'histoire de l'art et enfin de l'art lui-même, qui, pour la première fois, accède à lui-même, dans la visibilité. Non pas que ce véritable cadre produise arbitrairement l'art. Mais au sens où, l'exposant, le suspendant, il le sépare d'avec ce qu'il n'est pas : la destination (théologique, métaphysique, politique, etc.). Et donc, peu à peu, le musée rendant absent le monde des hommes pour l'art, laisse place à une temporalité qui n'est pas celle des événements historiques. Celle de l'histoire de l'art, où l'art s'invente constamment, et plus énigmatique, une temporalité plus originaire, de donation des époques de l'art. Le musée ne serait donc pas un triste accident survenu à l'art au milieu du XVIIIème siècle : il en est le "site". Cette analyse, s'appuyant sur Kant, Salles, Adorno, Malraux, Bataille, Blanchot, Lyotard, Derrida, Lacoue-Labarthe, Nancy, est nécessaire pour accéder à ce qui, même dans l'art le plus contemporain, en constitue toujours l'"intérieur"." (4e de couv.)
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100 1 |a Déotte, Jean-Louis,  |d 1946- 
245 1 3 |a Le musée, l'origine de l'esthétique   |c Jean-Louis Déotte. 
260 |a Paris :  |b Éd. l'Harmattan,  |c cop. 1993  |e (14-Mondeville) :  |f (Impr. Graphitype). 
300 |a 1 vol. (443 p.) :  |b ill. en noir, couv. ill. ;  |c 22 cm. 
490 0 |a La philosophie en commun 
500 |a Autres tirages : 2003 
504 |a Bibliogr. p. 427-439. Notes bibliographiques en bas de page 
520 |a "Il y a une puissance d'art du musée - une "poétique" au sens fort - qu'il faut restaurer contre la critique inaugurale d'un Quatremère de Quincy ou d'un Valéry. Car l'ouverture de cette institution publique est indissociable de la critique esthétique, de l'histoire de l'art et enfin de l'art lui-même, qui, pour la première fois, accède à lui-même, dans la visibilité. Non pas que ce véritable cadre produise arbitrairement l'art. Mais au sens où, l'exposant, le suspendant, il le sépare d'avec ce qu'il n'est pas : la destination (théologique, métaphysique, politique, etc.). Et donc, peu à peu, le musée rendant absent le monde des hommes pour l'art, laisse place à une temporalité qui n'est pas celle des événements historiques. Celle de l'histoire de l'art, où l'art s'invente constamment, et plus énigmatique, une temporalité plus originaire, de donation des époques de l'art. Le musée ne serait donc pas un triste accident survenu à l'art au milieu du XVIIIème siècle : il en est le "site". Cette analyse, s'appuyant sur Kant, Salles, Adorno, Malraux, Bataille, Blanchot, Lyotard, Derrida, Lacoue-Labarthe, Nancy, est nécessaire pour accéder à ce qui, même dans l'art le plus contemporain, en constitue toujours l'"intérieur"." (4e de couv.) 
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