Résumé: |
Le site d'éditeur indique : "Le monde arabe a connu depuis janvier 2011 des mouvements de protestation d une ampleur inégalée depuis un demi-siècle. Une grande partie des Etats de la région ont été affectés par cette mobilisation. L édition 2013-2014 de la collection Mondes émergents poursuit son étude des conséquences du printemps arabe dans les relations internationales ainsi que du point de vue géopolitique. En 2012, la configuration géographique du printemps arabe a été globalement stable. Les pays qui avaient été à l avant-garde des mouvements ont continué à être travaillés par ces révoltes. En Tunisie, en Libye et en Égypte, les anciens régimes ont disparu. Un nouvel ordre politique y voit progressivement le jour, non sans tensions et difficultés, à des rythmes variables mais toujours avec une forte audience des mouvements se réclamant de l islam et une fragmentation du camp laïc. Ces recompositions internes ont naturellement des conséquences dépassant les frontières nationales. Elles posent la question de la stabilité politique d ensemble et celle de la viabilité d un pouvoir exercé par un parti religieux. Or, sous la surface d une stabilité des situations sud-méditerranéennes (aucun nouveau régime n est tombé), les plaques tectoniques politiques et sociales se recomposent, le plus souvent dans la douleur, en tout cas dans l incertitude. Une transition est toujours bien à l œuvre, dont la temporalité a changé, mais dont la profondeur, se fait jour désormais." |