Un monde plus écologique est en marche.

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Publié dans: La Revue durable No 44
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2011.
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Résumé: « Si vous regardez les faits sur le changement climatique et n'êtes pas pessimiste, c'est que vous n'avez pas les bonnes données. Si vous rencontrez les gens qui se battent pour changer cette situation et n'êtes pas optimiste, c'est que vous n'avez pas de cœur. » Ce double constat en miroir de l'écologiste états-unien Paul Hawken exprime parfaitement les sentiments contradictoires qui s'empare de quiconque prend la pleine mesure de la crise écologique et, en même temps, des actions des personnes qui s'engagent sans compter pour supprimer les causes de cette crise. Ce dossier sur les mouvements sociaux écologiques rend compte des moyens de se mobiliser pour infléchir et réformer l'évolution de la mondialisation afin qu'elle puisse prendre plus et mieux en compte la donne écologique. Il en ressort le constat suivant : sur le simple plan quantitatif, la masse des personnes activement engagées n'est pas de taille à contrebalancer le pouvoir de l'idéologie en place - en bref, la prétendue croissance verte - qui ne sert pourtant que les intérêts d'une minorité tout en détruisant les conditions de vie actuelles et futures. Dès lors, l'alternative passe par un double mouvement. D'un côté, mouvement de refus résolu et systématique de tous les projets qui incarnent la volonté de ne pas rompre avec le modèle non durable en vigueur : pétroles et gaz non conventionnels, charbon, nucléaire et toutes les infrastructures qui poussent à faire comme si l'énergie sera à jamais abondante et sans effets nocifs sur la biosphère. De l'autre et conjointement, mouvement de concrétisation de pratiques durables dans tous les domaines partout sur les territoires. C'est à ces deux tâches complémentaires, aussi essentielles l'une que l'autre, que s'attelle un mouvement social mondial écologique de plus en plus crédible, cohérent et coordonné, du local au global.
Lien: Dans: La Revue durable
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Résumé:« Si vous regardez les faits sur le changement climatique et n'êtes pas pessimiste, c'est que vous n'avez pas les bonnes données. Si vous rencontrez les gens qui se battent pour changer cette situation et n'êtes pas optimiste, c'est que vous n'avez pas de cœur. » Ce double constat en miroir de l'écologiste états-unien Paul Hawken exprime parfaitement les sentiments contradictoires qui s'empare de quiconque prend la pleine mesure de la crise écologique et, en même temps, des actions des personnes qui s'engagent sans compter pour supprimer les causes de cette crise. Ce dossier sur les mouvements sociaux écologiques rend compte des moyens de se mobiliser pour infléchir et réformer l'évolution de la mondialisation afin qu'elle puisse prendre plus et mieux en compte la donne écologique. Il en ressort le constat suivant : sur le simple plan quantitatif, la masse des personnes activement engagées n'est pas de taille à contrebalancer le pouvoir de l'idéologie en place - en bref, la prétendue croissance verte - qui ne sert pourtant que les intérêts d'une minorité tout en détruisant les conditions de vie actuelles et futures. Dès lors, l'alternative passe par un double mouvement. D'un côté, mouvement de refus résolu et systématique de tous les projets qui incarnent la volonté de ne pas rompre avec le modèle non durable en vigueur : pétroles et gaz non conventionnels, charbon, nucléaire et toutes les infrastructures qui poussent à faire comme si l'énergie sera à jamais abondante et sans effets nocifs sur la biosphère. De l'autre et conjointement, mouvement de concrétisation de pratiques durables dans tous les domaines partout sur les territoires. C'est à ces deux tâches complémentaires, aussi essentielles l'une que l'autre, que s'attelle un mouvement social mondial écologique de plus en plus crédible, cohérent et coordonné, du local au global.
Description matérielle:p. 15-56.
ISSN:1660-3192