Combattre l'occupant en Belgique et dans les départements français occupés en 1914-1918 : Une ÷résistance avant la lettre÷ ?
Enregistré dans:
Publié dans: | Vingtième siècle n° 115 |
---|---|
Auteur principal: | |
Support: | Article de revue |
Publié: |
2012.
|
Sujets: | |
Résumé: | L'occupation de la Belgique et d'un certain nombre de départements français pendant la Première Guerre mondiale a conduit des citoyens à s'organiser clandestinement pour lutter contre l'occupant allemand. Cet article examine en quoi cet engagement peut être qualifié de → résistance ®, à l'instar du phénomène qui s'est développé dans l'Europe occupée de la Seconde Guerre mondiale. Certes, le mot n'est pas utilisé au cours du premier conflit mondial, mais la réalité qu'il désigne est proche de celle qui caractérisera les années 1940-1945. Son contexte est cependant celui d'une → guerre totale ® moins accomplie, où le recours à l'action armée est évité par les clandestins. Cette première résistance est aussi de moins grande ampleur : elle s'organise en réseaux, mais ne donne pas naissance à de vastes mouvements. Après la guerre, la mémoire des combattants de l'ombre est davantage entretenue en Belgique, marquée par l'expérience de l'occupation, qu'en France, dominée par celle des tranchées. |
Lien: | Dans:
Vingtième siècle |
Résumé: | L'occupation de la Belgique et d'un certain nombre de départements français pendant la Première Guerre mondiale a conduit des citoyens à s'organiser clandestinement pour lutter contre l'occupant allemand. Cet article examine en quoi cet engagement peut être qualifié de → résistance ®, à l'instar du phénomène qui s'est développé dans l'Europe occupée de la Seconde Guerre mondiale. Certes, le mot n'est pas utilisé au cours du premier conflit mondial, mais la réalité qu'il désigne est proche de celle qui caractérisera les années 1940-1945. Son contexte est cependant celui d'une → guerre totale ® moins accomplie, où le recours à l'action armée est évité par les clandestins. Cette première résistance est aussi de moins grande ampleur : elle s'organise en réseaux, mais ne donne pas naissance à de vastes mouvements. Après la guerre, la mémoire des combattants de l'ombre est davantage entretenue en Belgique, marquée par l'expérience de l'occupation, qu'en France, dominée par celle des tranchées. |
---|---|
Description matérielle: | p.15-30. |
ISSN: | 0294-1759 |