L'enfant polyhandicapé douloureux face à ses soignants

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Auteur principal: Pautrel, Véronique, 1967-
Autres auteurs: Savinaud, Claude., Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts.
Support: E-Book
Langue: Français
Publié: [Poitiers] : [I-médias], 2009.
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Résumé: La pratique clinique auprès d'enfants polyhandicapés conduit à la rencontre avec la dimension de la douleur non exprimée verbalement, et au constat que la reconnaissance de cette douleur ne va pas soi. Du constat, la recherche fait question : mais qu'est-ce que la douleur, peut-elle se penser et comment ? Qu'en disent les sciences ? Comment le champ de la psychanalyse permet de l'appréhender ? La douleur n'est pas portée par un représentant psychique, elle est effraction dans le champ des représentations conscientes et inconscientes. La relation avec l'enfant polyhandicapé sollicite la mémoire archaïque, la rencontre corporelle, émotionnelle des premiers échanges avec l'environnement, elle sollicite aussi des affects difficilement avouables et des projections dont ces enfants ne peuvent pas se défendre. Les particularités de cette relation ont donc été étudiées afin de mieux comprendre l'impact du phénomène douloureux dans cette relation. Les processus d'identification nous semble essentiels à la reconnaissance de la douleur, avec un effet d'angoisse qu il s'agit de prendre en compte comme indice clinique du côté des soignants, et non de projeter du côté de l'enfant. Ainsi, la plainte de l'enfant risque moins d'être assimilée à celle de son soignant au quotidien.
Accès en ligne: http://theses.edel.univ-poitiers.fr/theses/2009/Pautrel-Veronique/2009-Pautrel-Veronique-These.pdf
Lien: Autre support: L'enfant polyhandicapé douloureux face à ses soignants, Texte imprimé, par Véronique Pautrel, sous la direction de Claude Savinaud
Reproduction of: L'enfant polyhandicapé douloureux face à ses soignants
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Résumé:La pratique clinique auprès d'enfants polyhandicapés conduit à la rencontre avec la dimension de la douleur non exprimée verbalement, et au constat que la reconnaissance de cette douleur ne va pas soi. Du constat, la recherche fait question : mais qu'est-ce que la douleur, peut-elle se penser et comment ? Qu'en disent les sciences ? Comment le champ de la psychanalyse permet de l'appréhender ? La douleur n'est pas portée par un représentant psychique, elle est effraction dans le champ des représentations conscientes et inconscientes. La relation avec l'enfant polyhandicapé sollicite la mémoire archaïque, la rencontre corporelle, émotionnelle des premiers échanges avec l'environnement, elle sollicite aussi des affects difficilement avouables et des projections dont ces enfants ne peuvent pas se défendre. Les particularités de cette relation ont donc été étudiées afin de mieux comprendre l'impact du phénomène douloureux dans cette relation. Les processus d'identification nous semble essentiels à la reconnaissance de la douleur, avec un effet d'angoisse qu il s'agit de prendre en compte comme indice clinique du côté des soignants, et non de projeter du côté de l'enfant. Ainsi, la plainte de l'enfant risque moins d'être assimilée à celle de son soignant au quotidien.
Clinical practice with poly-handicapped children involves the dimension of verbally unexpressed pain and this is not a simple matter. What is pain ? Can it be put into thought and in what way ? What does science have to say about this ? How can the psycho-analysis apprehend it ? Because pain occurs in conscious and unconscious representations, it has no underlying psychological representation. Interaction with poly-handicapped children relies on the archaic memory, a bodily and emotional encounter involved during the first exchanges with the environment ; it also calls on affects that are difficult to admit and projections from which the child cannot defend itself. The characteristics of this relationship are studied with the aim of obtaining a better understanding of the impact the phenomenon of pain has on the relationship. Identification processes seem essential in recognizing pain, resulting in anguish which must be accounted for as a clinical clue for the care-givers and not projected on to the child. The child's complaint will therefore be less likely to be associated to his daily care-giver's one.
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Bibliographie:Bibliogr. f. 365-375. Notes bibliogr.