Jeunes et indépendance : les Français en retard

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Publié dans: Problèmes économiques n° 3036
Auteur principal: Alet, Claire, 1977-
Autres auteurs: Pech, Thierry.
Support: Article en ligne
Publié: 2012.
Sujets:
Résumé: Les chemins qui conduisent à l'âge adulte diffèrent selon les pays. Si, un peu partout dans l'Union européenne (UE), les jeunes sont confrontés à l'allongement de la durée des études et au durcissement de leurs conditions d'insertion sur le marché du travail, leur indépendance se révèle plus ou moins précoce. Ainsi, au Danemark, les jeunes prennent leur temps et apprennent d'abord à être autonomes avant d'acquérir des diplômes. Au Royaume-Uni, l'accès au marché du travail est particulièrement précoce, notamment pour financer ses études. Dans les pays méditerranéens, la cohabitation avec les parents se prolonge jusqu'à ce que les conditions d'un départ du foyer familial soient réunies (emploi, logement, mariage). En France, ce sont souvent les parents qui financent les études de leurs enfants fixant comme objectif à ces derniers de les achever le plus vite possible. Le modèle social qui accorde une place primordiale aux titres scolaires et universitaires et qui survalorise la précocité (le nec plus ultra étant de sortir diplômé à 23 ans d'une grande école), incite moins les jeunes français à travailler avant ou pendant leurs études.
Accès en ligne: Accès à l'article en ligne
Lien: Dans: Problèmes économiques
+ d'infos
Résumé:Les chemins qui conduisent à l'âge adulte diffèrent selon les pays. Si, un peu partout dans l'Union européenne (UE), les jeunes sont confrontés à l'allongement de la durée des études et au durcissement de leurs conditions d'insertion sur le marché du travail, leur indépendance se révèle plus ou moins précoce. Ainsi, au Danemark, les jeunes prennent leur temps et apprennent d'abord à être autonomes avant d'acquérir des diplômes. Au Royaume-Uni, l'accès au marché du travail est particulièrement précoce, notamment pour financer ses études. Dans les pays méditerranéens, la cohabitation avec les parents se prolonge jusqu'à ce que les conditions d'un départ du foyer familial soient réunies (emploi, logement, mariage). En France, ce sont souvent les parents qui financent les études de leurs enfants fixant comme objectif à ces derniers de les achever le plus vite possible. Le modèle social qui accorde une place primordiale aux titres scolaires et universitaires et qui survalorise la précocité (le nec plus ultra étant de sortir diplômé à 23 ans d'une grande école), incite moins les jeunes français à travailler avant ou pendant leurs études.
Description:Fait partie d'un dossier de 5 articles intitulé ÷Les jeunes, une génération sacrifiée ?÷.
Source : Alternatives économiques, n° 300, mars 2011.
Description matérielle:p. 13-17.
ISSN:0032-9304