Artistes ou marginaux ? : Les ÷sasara÷ de Shinano

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Publié dans: Annales - Histoire, Sciences Sociales n°4
Auteur principal: Yoshida, Yuriko.
Support: Article de revue
Publié: 2011.
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Résumé: Les sasara du sud de la province de Shinano (actuel département de Nagano) étaient une population d'artistes itinérants donnant des spectacles dans plusieurs régions du pays, surtout à l'occasion des fêtes du Nouvel An. Ils étaient obligés d'accomplir dans leurs communautés villageoises de résidence des tâches considérées comme avilissantes par le reste des habitants et y subissaient des discriminations plus ou moins importantes. Pourtant, ces sasara avaient une forte conscience de leur statut et cherchaient à tout prix à se distinguer d'autres groupes qu'ils considéraient comme plus dégradés qu'eux, tels les hinin. C'est pourquoi ils se firent patronner par une institution religieuse, le temple du Mii-dera, et cherchèrent à tirer parti de son prestige pour sécuriser leur position sociale et leurs intérêts. Les sasara n'en restaient pas moins un groupe social à la personnalité ambiguë, à la limite du monde des gueux, de celui des artistes et de celui des religieux mendiants.
Lien: Dans: Annales - Histoire, Sciences Sociales
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260 |c 2011. 
300 |a p.1029-1052. 
500 |a Fait partie d'un dossier de 5 articles intitulé ÷Les statuts sociaux au Japon (XVIIe -XIXe siècle)÷. 
520 |a Les sasara du sud de la province de Shinano (actuel département de Nagano) étaient une population d'artistes itinérants donnant des spectacles dans plusieurs régions du pays, surtout à l'occasion des fêtes du Nouvel An. Ils étaient obligés d'accomplir dans leurs communautés villageoises de résidence des tâches considérées comme avilissantes par le reste des habitants et y subissaient des discriminations plus ou moins importantes. Pourtant, ces sasara avaient une forte conscience de leur statut et cherchaient à tout prix à se distinguer d'autres groupes qu'ils considéraient comme plus dégradés qu'eux, tels les hinin. C'est pourquoi ils se firent patronner par une institution religieuse, le temple du Mii-dera, et cherchèrent à tirer parti de son prestige pour sécuriser leur position sociale et leurs intérêts. Les sasara n'en restaient pas moins un groupe social à la personnalité ambiguë, à la limite du monde des gueux, de celui des artistes et de celui des religieux mendiants. 
650 |a Culture populaire  |z Japon. 
650 |a Artistes ambulants  |x Intégration  |z Japon. 
650 |a Conscience de classe  |z Japon. 
650 |a Articles de périodiques 
651 |a Japon  |x Conditions sociales  |y 1600-1868. 
773 0 |w 255452  |t Annales - Histoire, Sciences Sociales  |g n°4 
993 |a Article de revue 
994 |a BC 
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